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Amphithéâtre : les délais imposés par l'AMF n'inquiètent pas Agnès Maltais

Amphithéâtre : les délais imposés par l'AMF n'inquiètent pas Agnès Maltais

La ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, ne s'inquiète pas de voir le chantier de l'amphithéâtre retardé par les délais imposés par l'Autorité des marchés financiers (AMF).

En vertu de la nouvelle loi sur les contrats publics, l'AMF doit donner l'aval aux contrats de plus de 40 millions de dollars. La compagnie ADF, qui a été sélectionnée pour la construction de la structure d'acier de l'amphithéâtre, attend toujours le feu vert pour aller de l'avant.

« Il ne faut surtout pas pousser sur l'UPAC [Unité permanente anticorruption] et l'AMF. Le maire le dit lui-même. Il y a tellement de dossiers qui sont controversés actuellement, qui sont devant la commission Charbonneau », affirme Agnès Maltais.

Cette dernière ajoute qu'il est encore possible que la compagnie ADF obtienne l'autorisation dans des délais normaux.

Pour sa part, le maire de Québec implore l'AMF d'accélérer le processus pour permettre à la compagnie ADF d'obtenir rapidement sa certification. Il maintient que si ADF n'a pas sa certification dès lundi, il y aura du retard dans l'échéancier.

Les délais sont raisonnables, dit l'AMF

Le porte-parole de l'AMF, Sylvain Théberge, dit comprendre les préoccupations du maire Labeaume. Cependant, il y a un processus légal à respecter et il vaut mieux qu'il le soit parfaitement pour éviter qu'on revienne en arrière plus tard dans le processus, explique-t-il.

« Il faut bien réaliser qu'il y a une loi qui a été adoptée par le gouvernement et dont l'AMF et l'UPAC ont la responsabilité d'appliquer. Cette loi prévoit des vérifications en bonne et due forme auprès des organismes qui veulent contracter avec le gouvernement pour pouvoir obtenir une autorisation auprès de l'autorité », explique-t-il.

Sylvain Théberge confirme que ce processus est en cours et qu'il respecte les délais prévus, soit quelques semaines. Il précise que le dossier est entre les mains de l'UPAC, qui mène son enquête. « Le délai est raisonnable jusqu'à maintenant », maintient-il.

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