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Le président des cols blancs poursuit le maire Régis Labeaume

Le président des cols blancs poursuit le maire Régis Labeaume

Le président du Syndicat des fonctionnaires municipaux de la Ville de Québec, Jean Gagnon, met sa menace à exécution. Il intente un recours en dommages contre le maire de Québec pour diffamation, atteinte à la réputation et atteinte à la vie privée.

Dans sa requête devant la Cour supérieure en chambre civile, M. Gagnon reproche au maire Régis Labeaume ses propos tenus le 20 décembre dernier.

Le maire Labeaume avait ironisé sur l'état de santé de Jean Gagnon, de retour d'un congé de maladie. La requête cite certains propos de M. Labeaume. « J'adore M. Gagnon, mais il est toujours au bout de sa chaîne. Le problème, c'est qu'il va y retourner en burn-out à un moment donné », a dit le maire Labeaume, selon la requête.

L'avocat de M. Gagnon soutient que le dossier médical d'un employé demeure confidentiel, selon de Code civil du Québec et la Charte des droits et libertés de la personne, entre autres.

Le lendemain, soit le 21 décembre, le maire de Québec avait officiellement présenté ses excuses par le biais d'un communiqué publié par son attaché politique et de presse, Paul-Christian Nolin.

M. Gagnon réclame maintement 50 000 $ en dommages moraux et 25 000 $ en dommages punitifs.

Le président des cols blancs a aussi déposé un grief de harcèlement psychologique contre la Ville de Québec. Jean Gagnon considère que par son inaction, la Ville contrevient à la convention collective et à la Loi sur les normes du travail.

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