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Modifications à la loi 101: les familles de militaires francophones inquiètes

Modifications à la loi 101: les familles de militaires francophones inquiètes
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Le projet de loi 14 inquiète les familles de militaires francophones. Leurs enfants ne pourront plus fréquenter l'école anglaise comme le prévoyait jusqu'ici une exception dans la loi 101.

Actuellement, les enfants de militaires francophones peuvent obtenir une exemption qui leur donne accès pour trois ans aux classes anglophones. Si le projet de loi 14 qui modifie la loi 101 est adopté, les enfants des militaires francophones n'auront plus le choix. Ils devront étudier uniquement en français. Pour certaines familles cette situation est difficile à vivre.

Les militaires peuvent se retrouver du jour au lendemain dans un milieu anglophone avec leur famille en cas de redéploiement sur une autre base militaire. Marie-France Cabrel, dont le conjoint est en Afghanistan, s'inquiète pour son fils qui fréquente l'école anglophone depuis la maternelle. « Déjà que tu changes tout ton environnement. Alors en partant s'il ne parle pas anglais, c'est la panique », dit-elle.

La Commission scolaire Central Québec entend contester les changements prévus dans la loi lors de la commission parlementaire sur la modification de la loi 101 en mars.

Le président du Conseil des commissaires de la Commission scolaire Central Québec, Stephen Burke, compte interpeller le gouvernement Marois pour qu'il prenne en considération le contexte particulier des militaires francophones. « En ce moment on fait partie du Canada, les militaires canadiens ont ce droit-là. Je donne une chance à la ministre et aux gens bien pensants de ce gouvernement de revoir la situation et de bien évaluer les répercussions. »

Stephen Burke se demande aussi ce qui a poussé le gouvernement Marois à vouloir s'attaquer à cette mesure puisque seulement 750 élèves francophones à travers la province sont touchés par le projet de loi 14.

Les impacts de ce changement à la loi 101 serait particulièrement importants pour la Commission Central Québec puisqu'elle perdrait 700 de ses 3300 étudiants.

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