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L'Inde invitée d'honneur du festival du court métrage de Clermont-Ferrand

L'Inde invitée d'honneur du festival du court métrage de Clermont-Ferrand

L'Inde est cette année l'invitée d'honneur du 35e festival du court métrage de Clermont-Ferrand, référence du genre avec 180 films du monde entier en compétition, qui débute vendredi dans la capitale auvergnate.

"Nous avons reçu cette année un record de 7.737 films venus de 123 pays, 500 de plus que l'an dernier, dont 180 ont été sélectionnés", souligne Jacques Curtil, l'un des organisateurs du festival depuis son origine il y a 35 ans.

"Nous allons mettre l'accent sur le sous-continent indien", paradis du cinéma avec plus de 1.600 courts métrages et mille longs métrages en moyenne par an, pour près de 13.000 salles et 5 milliards d'entrées, ajoute-t-il.

Sera notamment présent le réalisateur Umesh Kulkarni, dont le film "Deool" vient de remporter les prix du meilleur long-métrage de fiction, du meilleur acteur et des meilleurs dialogues lors des National Film Awards, les Césars indiens.

Outre un programme consacré aux courts métrages de Kulkarni, une quarantaine de courts métrages produits ces dix dernières années en Inde mettront en avant toute une jeune génération de réalisateurs, bien au-delà des clichés bollywoodiens.

Plus grande manifestation du court-métrage au monde

Clermont-Ferrand "est la plus grande manifestation du court-métrage dans le monde, aussi bien pour le public que pour les professionnels" et le deuxième festival du film en France après Cannes, selon M. Curtil, qui rappelle que le festival a déjà plusieurs fois mis les projecteurs sur l'Asie, de la Chine à la Corée du Sud.

Quelque 3.000 professionnels en effet sont attendus, réalisateurs, chaînes de télévision ou producteurs, outre un public nombreux, avec 145.000 entrées l'an dernier.

Il y aura comme chaque année trois compétitions, dont une française avec 66 films en compétition, une internationale avec 74 films et une compétition "Labo" qui regroupe les oeuvres scientifiques d'"écriture différente", souligne Jacques Curtil. La compétition "Labo" a trouvé ses amateurs. Chaque année, on s'y bouscule pour découvrir des oeuvres détonnantes.

La compétition française fête cette année ses 35 ans, l'internationale ses 25 ans et la compétition "Labo" ses douze ans.

Seront notamment présentés neuf films, fruits d'une collaboration entre des étudiants israéliens et palestiniens dans le cadre d'un programme du département film et télévision de l'université de Tel-Aviv.

"En cette période d'absence de dialogue entre les deux populations, j'ai vu d'étranges phénomènes se produire. Lentement mais sûrement, au fur et à mesure de leurs rencontres, les jeunes réalisateurs israéliens et palestiniens ont tissé des liens véritables", souligne Yael Perlov, initiatrice du projet et directrice artistique de l'université de Tel-Aviv.

Le festival se poursuivra jusqu'au 9 février.

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