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Assurance-emploi : des analystes s'inquiètent

Assurance-emploi : des analystes s'inquiètent

Les conséquences politiques et sociales de la réforme de l'assurance-emploi inquiètent certains analystes.

Lors d'une réunion d'information tenue en fin de semaine à Inkerman, au Nouveau-Brunswick, plus de 1000 personnes ont exprimé leur colère.

« Ils sont acculés à soit déménager, faire face à un appauvrissement. Ils ont beaucoup à perdre. Les gens sont poussés contre le mur et ils vont peut-être pousser en réaction. Jusqu'où ça va aller? C'est difficile à dire », explique le sociologue Ronald Babin.

Le politologue Roger Ouellette abonde.

Selon M. Ouellette, il est toutefois peu probable que la grogne populaire fasse reculer le premier ministre Stephen Harper. « On a un gouvernement Harper qui est très coriace. S'il fait une ouverture, pour lui c'est un aveu de faiblesse », dit-il.

De plus, le poids politique des provinces de l'Atlantique pèse de moins en moins lourd dans l'équation électorale. « En Atlantique, nous avons au total 32 sièges. On vient d'ajouter 30 sièges dans le reste du Canada. Donc, le poids politique de l'Atlantique continue de diminuer », précise M. Ouellette.

D'autres manifestations et réunions de mobilisation seraient prévues pour les semaines à venir.

Reprise parlementaire à Ottawa

Le député libéral de Beauséjour, Dominic LeBlanc, promet de soulever la question de la réforme aux Communes.

« Il faut continuer de maintenir une pression. Les gens sont très inquiets. À Inkerman, les gens ont exprimé une inquiétude, une rage franchement qui est compréhensible. Alors, nous allons essayer de transmettre ce sentiment-là face au gouvernement », affirme Dominic LeBlanc.

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