Le dernier sprint est lancé dans le Vendée Globe et François Gabart est attendu en vainqueur dimanche aux Sables-d'Olonne.
Selon les organisateurs, Gabart devrait franchir la ligne dimanche entre 9 h et 12 h (UTC). Armel Le Cléac'h devrait arriver « 2 à 5 heures plus tard », ont ajouté les organisateurs, précisant que « la marée montante permettra aux bateaux d'entrer dans le chenal à partir de 13 h (UTC) ».
Le jeune (29 ans) skipper de Macif entrevoyait la consécration de plusieurs années d'efforts et n'était plus qu'à 361,2 milles de l'arrivée samedi à 15 h UTC, maintenant Le Cléac'h (Banque Populaire) à 112,1 milles dans son sillage.
Les chances du « chacal » (son surnom) de dépasser Gabart tenaient désormais à des facteurs autres que la stratégie, comme une collision de son rival avec un objet flottant ou une avarie mécanique à bord de Macif.
D'un point de vue météorologique, la situation est claire jusqu'à l'arrivée, avec un vent de sud/sud-ouest fraîchissant jusqu'à 30 noeuds qui va basculer à l'ouest/nord-ouest (25 noeuds).
Les derniers milles de cette régate planétaire de quelque 24 000 milles (44 450 km), commencée le 10 novembre dernier, vont se transformer en une course de vitesse pure dans une houle de plus de 4 mètres. Ambiance rock and roll...
Au relevé de 15 h (UTC), Gabart marchait à 20,2 noeuds, à peine moins vite que Le Cléac'h (20,6). La ligne d'arrivée sera matérialisée par la bouée Nouch sud et le bateau comité, ont annoncé les organisateurs. Si les conditions météorologiques se dégradent encore, l'arrivée sera jugée depuis la terre.
Samedi en fin d'après-midi, les gens commençaient à affluer dans le village du Vendée Globe, rouvert officiellement vendredi après-midi. Et selon les organisateurs, environ 500 journalistes et techniciens ont demandé une accréditation pour l'arrivée, contre un millier pour le départ.
Douze skippers étaient encore en course samedi, sur les 20 qui ont pris la mer le 10 novembre.
Agence France-Presse