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C'est fait

C'est fait

Avant même d'avoir posé le pied sur la patinoire pour sa première présence dans la Ligue nationale, Alex Galchenyuk a été accueilli par une des plus chaleureuses ovations du jour. S'il avait fallu qu'il marque...

Un texte de Guillaume Lefrançois

Galchenyuk a bien failli marquer lors de cette fameuse première présence, mais est finalement rentré bredouille, tout comme ses coéquipiers d'ailleurs, après un revers de 2-1 du Canadien, samedi soir.

Des punitions à Ryan White et à Erik Cole ont retardé l'entrée en scène du tout premier choix du Canadien au dernier repêchage. C'est finalement après cinq minutes d'action que Galchenyuk a pu se mettre en marche.

Dès cette première présence, le numéro 27 a tenté un vif tir des poignets depuis le haut du cercle des mises au jeu, à la droite de Ben Scrivens. Le gardien des Leafs a jonglé avec la rondelle, mais l'a immobilisée et a empêché le Canadien de répliquer au but de Nazem Kadri.

«J'ai pris un bon tir et il y a eu un retour, donc là, j'ai pensé que la rondelle pouvait passer. Mais elle n'est pas rentrée, donc j'étais déçu», a simplement expliqué Galchenyuk.

Galchenyuk a terminé sa soirée de travail avec un temps d'utilisation de 13 min 6 s, dont 1:51 en avantage numérique. Il a été crédité de deux tirs au but, un en première et l'autre en deuxième période.

«C'était mon premier match, je ne m'attendais pas à dominer complètement, a candidement admis l'athlète natif de Milwaukee. J'essayais de travailler fort et de limiter mes erreurs. Et je me sentais de plus en plus confortable à mesure que le match progressait. La marche est énorme entre le junior et ici.

«Tout le monde est plus gros et plus rapide. C'est très différent. J'avais moins de temps pour faire mes jeux.»

Michel Therrien, lui, n'avait rien à reprocher à son jeune homme. Et dans la mesure où l'entraîneur-chef du Canadien a mentionné à maintes reprises qu'il ne voulait pas lui imposer de pression, il aurait été surprenant qu'il dise le contraire.

« Il s'est bien débrouillé, a jugé Therrien. Il ne s'est pas mis dans l'embarras, a essayé de faire des jeux et a tiré quand c'était le temps. On a vu qu'il a la vitesse pour jouer. C'est son premier match, ce n'est pas toujours facile à 18 ans. Le petit gars était nerveux. L'expérience va venir avec le temps. Mais j'ai bien aimé sa performance.»

Une étoile au cahier de Bourque

Galchenyuk a passé les deux premières périodes comme prévu, aux côtés de Tomas Plekanec et Brian Gionta. En troisième période, on l'a toutefois vu avec Travis Moen et Lars Eller, tandis que Rene Bourque l'a remplacé dans la deuxième unité. Bourque a également eu droit à quelques présences en avantage numérique à la place de Galchenyuk.

«Dans son cas, il s'agit de bien gérer son temps de glace, a rappelé Therrien au sujet de Galchenyuk. Quand on a fait un ajustement en troisième, on trouvait que Bourque bougeait ses pieds, compétitionnait, et on a voulu créer des choses. Ce n'était rien contre lui (Galchenyuk), je trouvais seulement que Bourque jouait un bon match.»

Bourque a amassé une aide sur le filet de Gionta dans la défaite, et s'est aussi valu les louanges de son entraîneur pour son travail sur ce but.

Un match ne fait pas une saison, mais dans son cas, c'est déjà mieux que l'époque pas si lointaine où Randy Cunneyworth parlait de lui comme «un dur qui ne l'a pas encore montré»...

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