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Montréal sera l'hôte du Sommet sur l'enseignement supérieur

Montréal sera l'hôte du Sommet sur l'enseignement supérieur

Au moment où s'ouvre à Sherbrooke la troisième rencontre préparatoire en vue du Sommet sur l'enseignement supérieur, le ministre Pierre Duchesne a lancé un appel au compromis, notamment à l'égard des partis d'opposition.

Le ministre de l'Enseignement supérieur a rappelé qu'à l'issue des deux rencontres préparatoires, un consensus avait émergé sur le besoin de mettre sur pied un organisme indépendant pour vérifier la gestion des universités et sur le fait qu'une augmentation brutale des frais de scolarité était une recette pour une crise sociale.

Cette troisième rencontre préparatoire porte sur la gouvernance et le financement des universités. La Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) y présenteront leurs mémoires.

Par ailleurs, Radio-Canada a appris que le Sommet sur l'enseignement supérieur se tiendra à Montréal les 25 et 26 février. Le ministre Duchesne devrait en faire l'annonce ce soir.

Main tendue à l'ASSÉ

Pour sa part, la première ministre Pauline Marois a affirmé qu'elle préférerait que l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), qui menace de boycotter le Sommet, y participe et fasse valoir son point de vue.

Précisant que « consensus ne veut pas dire unanimité », la première ministre a tendu la main à l'ASSÉ, disant espérer la présence de « tous les partenaires ».

« On a une obligation de réussite pour ce sommet. C'est notre jeunesse qui est en cause », a conclu Pauline Marois lors d'un point de presse impromptu en marge d'une annonce au Musée des beaux-arts de Montréal.

Le Conseil du patronat réitère son appui à une hausse

Profitant de l'occasion, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) rappelle jeudi, par voix de communiqué, qu'il appuie une hausse des droits de scolarité des étudiants. Il plaide toutefois pour une augmentation progressive, accompagnée d'une indexation et de mesures compensatoires d'aide comme « les bourses à la performance ».

Le Conseil s'oppose à une imposition plus élevée des entreprises pour financer le système d'éducation, arguant que celles-ci font déjà leur part, et beaucoup plus que dans les autres provinces canadiennes. « On ne peut donc pas leur demander de contribuer davantage », dit le communiqué émis par le CPQ.

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