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Aide à l'industrie automobile : le Québec veut sa part

Aide à l'industrie automobile : le Québec veut sa part

Le gouvernement du Québec demande à Ottawa d'élargir son programme d'aide à l'industrie automobile afin que les entreprises québécoises reçoivent leur part des retombées.

Le Fonds d'innovation pour le secteur de l'automobile de 250 millions de dollars vient d'être reconduit par le gouvernement Harper pour cinq ans. Ce Fonds, créé en 2008, cible les projets de recherche et développement et d'innovation de plus de 75 millions de dollars.

La ministre déléguée à la Politique industrielle, Elaine Zakaib, estime que les critères favorisent les grands joueurs ontariens et veut que l'industrie automobile du Québec ait sa juste part.

« Il y a 600 entreprises au Québec qui sont des fournisseurs de pièces. Il n'y a pas de constructeurs automobiles, mais il y a une industrie de l'automobile au Québec, en fait des transports terrestres. Il y aurait des projets intéressants qui pourraient se faire dans cette enveloppe fédérale si on permettait de faire de plus petits projets que ce qui est présentement visé », défend Elaine Zakaib.

Québec demande donc un élargissement des critères. Par exemple, la ministre réclame qu'il inclue les projets de moins de 75 millions de dollars, une somme qui est trop importante pour les nombreuses PME du Québec.

La ministre souhaite également que le programme soit élargi aux fabricants d'autobus et d'autocars, qui sont nombreux dans la province.

Le programme fédéral est critiqué depuis longtemps au Québec. Le gouvernement Harper a aussi été accusé d'être inéquitable parce qu'il vient en aide à l'automobile tout en laissant tombé le secteur des forêts, qui lui aussi est en crise.

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