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D'autres missiles Patriot déployés en Turquie

D'autres missiles Patriot déployés en Turquie

Des batteries antimissiles Patriot ont quitté lundi la base militaire de Vredepeel, aux Pays-Bas, à destination de la Turquie.

Ces batteries antimissiles de conception américaine, seront déployées à la frontière syrienne où plusieurs villes et villages ont été la cible de tirs en provenance de la Syrie.

Les systèmes d'armement seront déployés en Turquie dans deux semaines où des batteries antimissiles identiques ont déjà été déployées par les États-Unis. L'Allemagne doit aussi déployer des batteries de missiles Patriot dans cette zone dans le cadre d'une opération défensive de l'OTAN.

La Turquie, elle-même membre de l'OTAN, avait demandé, le 21 novembre dernier, l'installation de systèmes de défense antiaérienne Patriot à sa frontière avec la Syrie pour éviter que le conflit qui embrase ce pays ne s'étende en Turquie, où des milliers de Syriens ont trouvé refuge.

Six batteries de missiles

Les Pays-Bas, l'Allemagne et les États-Unis ont par conséquent accepté de déployer deux batteries de missiles Patriot chacun en Turquie. Ces six batteries, servies par 400 hommes, seront déployées autour de trois villes du sud-est de la Turquie. Ces systèmes de défense doivent couvrir les 900 kilomètres de frontière qui séparent la Syrie et la Turquie. Les deux batteries de missiles Patriot néerlandaises devraient être opérationnelles le 26 janvier.

Selon le chef de la défense néerlandaise, le général Tom Middendorp, le danger de propagation du conflit en Turquie est bien réel.

« Les missiles Scud [de l'armée gouvernementale syrienne] ont une portée potentielle de plusieurs centaines de kilomètres et peuvent facilement frapper des villes turques. En plus d'explosifs, ils peuvent également contenir des charges chimiques », a expliqué le général Middendorp à l'Agence France-Presse.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, il y a 21 mois, des villes et villages turcs ont été la cible de tirs d'obus qui ont tué et blessé plusieurs civils turcs.

L'un des incidents les plus graves est survenu dans la ville frontalière d'Akçakale, en Turquie, le 3 octobre dernier, alors que cinq civils ont été tués par des tirs d'artillerie syriens, dont une mère et ses trois enfants.

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