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Barack Obama signe l'accord évitant le mur budgétaire

Barack Obama signe l'accord évitant le mur budgétaire

Le président Barack Obama a ratifié comme prévu mercredi l'accord approuvé la veille par le Congrès, évitant aux États-Unis les 600 milliards de dollars de hausses d'impôts et de baisses des dépenses publiques du mur budgétaire, a annoncé la Maison-Blanche.

M. Obama, qui est actuellement en vacances à Hawaii, a promulgué le texte par la technique du « stylo automatique », une disposition qu'il avait déjà utilisée dans le passé, a indiqué la présidence par voie de communiqué dans la nuit de mercredi à jeudi.

La Chambre des représentants, dominée par les républicains, avait entériné l'accord mardi soir dans les mêmes termes que l'avait fait le Sénat à majorité démocrate in extremis la veille.

Il ne manquait plus que la signature du président Obama pour que l'entente ait force de loi et qu'elle permette ainsi d'éviter à l'économie du pays la cure d'austérité automatiquement générée dès la nouvelle année.

Le taux d'imposition des familles moyennes demeurera donc stable, tandis que celui des individus gagnant plus de 400 000 $US et celui des couples gagnant plus de 450 000 $US par an augmentera. Les prestations de chômage seront quant à elles prolongées pour un an. Sans cette prolongation, 2 millions de chômeurs auraient perdu leurs prestations ce mois-ci.

Et puis la réduction de 109 milliards de dollars du budget de la défense et de projets de politique intérieure, qui était prévue le 1er janvier, est repoussée de deux mois.

Les marchés ont clôturé en hausse un peu partout dans le monde mercredi à la suite de l'accord intervenu aux États-Unis. Les investisseurs semblent soulagés par l'entente, mais les économistes restent prudents.

Car si l'accord a empêché l'entrée en vigueur de hausses d'impôts et de réductions importantes de dépenses fédérales, il a laissé en suspens les questions du relèvement du plafond de la dette, du resserrement des dépenses et de la réforme des programmes sociaux et de la fiscalité.

Quelques heures avant l'entente sur les impôts, le président Obama avait lui-même rappelé : « gardez en tête que la menace de la hausse des taxes ne représente qu'une partie du mur budgétaire dont tout le monde parle ».

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