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Meurtre d'Afghans : la peine de mort réclamée contre le sergent Bales

Meurtre d'Afghans : la peine de mort réclamée contre le sergent Bales
AP

L'armée américaine réclamera la peine de mort pour un de ses soldats accusé d'avoir ouvert le feu sur des villageois en Afghanistan. Le sergent Robert Bales, 39 ans, aurait abattu 16 civils, dont 9 enfants, en mars dernier.

Il fait notamment face à des accusations de meurtre prémédité pour des attaques menées contre deux villages du sud de l'Afghanistan.

Ces assassinats avaient entraîné une telle colère au sein de la population afghane que l'armée américaine avait dû suspendre ses opérations en Afghanistan. Les enquêteurs américains avaient également dû attendre trois semaines avant d'avoir accès aux scènes de crime.

La Couronne allègue que Robert Bales a quitté la base militaire où il était stationné pour aller attaquer un premier village, tôt le 11 mars 2012. Il est ensuite rentré à la base avant de récidiver dans un autre village.

La date de son procès en cour maritale n'est toujours pas fixée, mais il aura lieu à Joint Base Lewis-McChord, au sud de Seattle.

L'avocat civil de Robert Bales, John Henry Browne, a déjà déclaré avoir rencontré les autorités militaires américaines pour plaider que son client ne devrait encourir la peine de mort. Il s'appuyait sur le fait que son client en était à son quatrième déploiement en zone de guerre.

Les avocats du sergent précisent que la cause du gouvernement est incomplète et que des experts indépendants soutiennent que la clé de ce procès sera de déterminer si l'accusé souffrait d'un syndrome post-traumatique.

Un agent spécial américain a déjà indiqué que Robert Bales avait échoué à un test antidrogue trois jours après les meurtres. Le test révélerait qu'il a consommé des stéroïdes. De plus, d'autres soldats ont affirmé qu'il avait consommé de l'alcool la veille des massacres.

Les procureurs de la Couronne ont pour leur part indiqué que Robert Bales se souvenait très bien des événements, selon ses propres déclarations. Il aurait d'ailleurs déclaré à des soldats, en rentrant à la base couvert de sang : « Je croyais faire la bonne chose! ».

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