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L'ONU lance un ambitieux programme de 2,2 G $US contre le choléra en Haïti

L'ONU lance un ambitieux programme de 2,2 G $US contre le choléra en Haïti

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé mardi un programme de 2,27 milliards $US pour aider à éliminer le choléra en Haïti et en République dominicaine, s'engageant à travailler de façon agressive pour assurer le financement du plan étalé sur 10 ans, ambitieux, mais manquant encore de fonds.

Le choléra a fait au moins 7759 morts en Haïti depuis le début de l'épidémie en octobre 2010, sans doute provoquée par une unité de Casques bleus népalais. Plus de 420 personnes sont également décédées en République dominicaine, qui partage l'île d'Hispaniola avec Haïti.

Selon M. Ban, des donneurs bilatéraux et multilatéraux ont jusqu'à maintenant versé 215 millions de dollars américains, et l'ONU a promis 23,5 millions de dollars américains supplémentaires pour le programme, qui se concentrera sur l'amélioration de la qualité de l'eau et des infrastructures sanitaires.

Aux dires du secrétaire général, toutefois, Haïti aura besoin, à lui seul, de 500 millions $US au cours des deux prochaines années pour mettre en place son plan national contre le choléra.

Paul Farmer, l'envoyé spécial adjoint de l'ONU pour Haïti, a été nommé conseiller spécial du secrétaire général pour cette initiative contre le choléra.

Les Nations unies travailleront avec M. Farmer au cours des prochains mois pour tenter d'obtenir des contributions de la part de gouvernements, d'organisations multilatérales, du secteur privé et de philanthropes individuels, a déclaré Nigel Fisher, le coordonnateur humanitaire pour l'effort onusien de maintien de la paix en Haïti.

La République dominicaine aura quant à elle besoin de 70 millions $US sur 10 ans pour aller de l'avant avec son propre plan d'éradication du choléra.

Aux dires de M. Fisher, 70 % des 2,2 milliards $US prévus pour Haïti permettront de développer les aqueducs et les infrastructures sanitaires. Le reste sera consacré au transport de vaccins dans des zones à haut risque, tels que les quartiers urbains très peuplés et les districts ruraux isolés.

Associated Press

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