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Québec veut son registre des armes

Québec veut son registre des armes

Le gouvernement Marois a exprimé jeudi sa ferme intention de doter le Québec de son propre registre d'enregistrement des armes à feu, à l'occasion du 23e anniversaire de la tuerie de la Polytechnique.

Dans une déclaration en Chambre, le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a annoncé le dépôt prochain d'un projet de loi qui servira de pierre d'assise légale au registre exclusivement québécois.

La mise en place du registre « s'effectuera dès que le gouvernement du Québec obtiendra, du gouvernement fédéral, les données québécoises du registre canadien des armes à feu », a indiqué le ministre.

En septembre dernier, un jugement de la Cour supérieure a ordonné au gouvernement fédéral de transférer à la province toutes les données du registre canadien des armes à feu concernant le Québec.

Cette décision a cependant été portée en appel, le 9 octobre dernier, par le gouvernement fédéral. Le dossier sera entendu par la Cour d'appel en mars.

« Le gouvernement du Québec, en mettant en place un système québécois d'enregistrement des armes à feu, prendra le relais du gouvernement fédéral, mais dans le cadre de l'exercice de nos compétences en matière de propriété, de droits civils et d'administration de la justice », a déclaré M. Bergeron.

Le Canada en entier se souvient, en ce 6 décembre, du 23e anniversaire de la tuerie de l'école Polytechnique de Montréal dans laquelle 14 étudiantes ont été assassinées, en 1989, parce qu'elles étaient des femmes.

Ces jeunes femmes sont mortes sous les balles tirées par Marc Lépine, qui s'est ensuite suicidé sur place.

En cette Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes, instituée en 1991 par le Parlement du Canada, des cérémonies ont lieu partout au pays.

Condition féminine Canada croit que l'anniversaire de la tuerie de l'école Polytechnique constitue une occasion de réfléchir au phénomène de la violence envers les femmes dans notre société et de penser aux femmes et aux filles qui sont aux prises avec la violence au quotidien.

À l'école Polytechnique, tôt jeudi matin, une gerbe de 14 roses blanches a été déposée devant la plaque commémorative et les drapeaux ont été mis en berne.

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