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La demande reste forte pour les espaces de bureaux à Montréal

La demande reste forte pour les espaces de bureaux à Montréal

Le marché immobilier commercial se porte bien au centre-ville de Montréal, malgré la construction de nouveaux immeubles de bureaux. Selon la firme Newmark Knight Frank Devencore, le taux d'inoccupation des immeubles les plus recherchés est tombé à 5,8 % au deuxième trimestre.

Au cours des 12 derniers mois, près de 585 000 pieds carrés d'espace de bureaux ont trouvé des locataires à Montréal, et à peine 2,7 millions de pieds carrés sont actuellement disponibles pour la location et la sous-location. Le plus grand défi pour les entreprises est de trouver des espaces contigus de plus de 25 000 pieds carrés.

Les immeubles de catégorie A affichent presque tous complets à Montréal. Ces immeubles luxueux, situés dans les secteurs les plus recherchés, sont généralement de construction plus récente et affichent des loyers au-dessus de la moyenne. Leur taux d'inoccupation était de 6,8 % il y a un an. Le même phénomène touche les immeubles de catégorie B, soit des immeubles occupés par une clientèle variée qui ont bénéficié de rénovations ou d'entretien important.

Au cours des derniers mois, deux projets de tours ont trouvé des locataires importants: Deloitte occupera une partie du projet de Cadillac Fairview entre la gare Windsor et le Centre Bell, tandis que Aimia, propriétaire et exploitant du programme Aéroplan, sera le principal locataire d'un complexe en construction au coeur du quartier international.

« Comme nous l'avons observé il y a six mois, la demande d'espaces de premier rang à Montréal a commencé à limiter sérieusement les occasions pour les locataires, et les deux importants contrats de location signés par Aimia et Deloitte au cours des six derniers mois confirment la nécessité de construire des immeubles à bureaux certifiés LEED » a expliqué Jean Laurin, président et chef de la direction de Newmark Knight Frank Devencore.

Toutefois, puisque ces projets ne seront pas achevés avant deux ou trois ans, l'offre limitée d'espace locatif pourrait entraîner une pression à la hausse sur les loyers à Montréal.

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