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Le ministre n'acceptera que la victoire

Le ministre n'acceptera que la victoire

Le Brésil ne veut pas revivre le douloureux épisode de la Coupe du monde de 1950. C'est le message qu'a envoyé lundi le ministre des sports brésilien à un an et demi du tournoi.

« On ne peut pas répéter la tragédie nationale de 1950, quand nous avions perdu contre l'Uruguay, a dit lundi Aldo Rebelo à la presse étrangère. Cela avait été comme perdre face à votre petit frère, on ne peut pas accepter ça », a-t-il expliqué.

Le Brésil avait vécu comme un traumatisme cette défaite qui avait eu lieu au stade Maracana de Rio de Janeiro. L'Uruguay avait gagné 2 à 1 et remporté sa deuxième Coupe du monde après celle de 1930.

« C'est l'estime de soi de tout le pays qui avait été touchée, a dit Aldo Rebelo à l'agence Reuters. Les Brésiliens ont eu le sentiment d'avoir perdu en tant que pays et ne s'en sont remis que lorsque nous avons gagné la Coupe du monde 1958 et avons abandonné ce que l'écrivain Nelson Rodrigues a appelé le complexe du chien errant. »

Et c'est dans ce contexte qu'il a averti l'équipe nationale de sa mission.

« Il y a défaite et défaite, mais nous ne voulons pas en connaître une autre comme celle de 1950, et nous comptons sur une victoire parce que nous jouons chez nous et (...) que nous avons les meilleurs joueurs du monde. »

Le ministre Aldo Rebelo espère beaucoup du retour de Luiz Felipe Scolari, champion du monde en 2002, qui a pris la barre de l'équipe après le congédiement de Manolo Menezes.

Dans 7 mois, ce sera la Coupe des confédérations qui est une répétition générale à laquelle participeront huit pays.

L'occasion de tester les installations, et le ministre brésilien a fait part de son optimisme quant à la livraison des infrastructures, notamment aéroportuaires et hôtelières, dans les délais fixés.

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