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Marois forcée de défendre le ministre Breton

Marois forcée de défendre le ministre Breton

Le cabinet de Pauline Marois a été forcé de défendre le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Daniel Breton, mercredi, alors que des informations dévoilées par le réseau TVA et le quotidien La Presse rapportent que celui-ci a commis plusieurs infractions depuis 25 ans.

Le ministre n'a pas payé son loyer pendant 13 mois, de novembre 2008 à décembre 2009, pour une somme totale excédant 6000 $. À cette époque, il présidait le groupe Maître chez nous 21e siècle, spécialisé en énergie et en transport.

En 2007, il a dû payer une amende de 400 $ pour ne pas avoir envoyé sa déclaration de revenus à temps.

Daniel Breton a aussi reçu plusieurs contraventions, notamment pour excès de vitesse, et il a été condamné en 1997 pour « conduite alors que le permis est révoqué ».

M. Breton a également été condamné à 300 $ d'amendes pour des infractions à la loi sur l'assurance-chômage en 1988.

La première ministre Pauline Marois avait été informée de la plupart de ces infractions, selon son attachée de presse. Mais elle maintient sa confiance envers son ministre. Elle expose que M. Breton, ex-militant environnementaliste, n'a pas toujours eu des revenus stables.

Le cabinet du ministre Breton a indiqué pour sa part qu'il rembourserait les sommes dues.

Tant le Parti libéral que la Coalition avenir Québec ont demandé mercredi soir la démission du ministre Breton.

M. Breton est déjà sur la sellette à la suite d'allégations d'ingérence dans le fonctionnement du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Il devra comparaître à ce sujet en commission parlementaire.

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