MONTRÉAL - La Québécoise Geneviève Sabourin, accusée d'avoir harcelé l'acteur américain Alec Baldwin, a été libérée mercredi midi, après qu'une juge de Manhattan l'eut mis en examen pour un nouveau chef d'outrage, selon le «New York Post».
La juge Lynn Kotler aurait relâché l'actrice québécoise malgré l'objection des procureurs, qui réclamaient une caution de 5000 $.
Toujours selon le journal, la procureure Lauren Manso a dit à la juge que Geneviève Sabourin avait acheminé six messages à l'épouse de Alec Baldwin, soutenant que cela enfreignait les ordonnances de la cour et démontrait le risque que la Québécoise tente de fuir les autorités.
Geneviève Sabourin avait été arrêtée à son retour au tribunal, mardi à New York, quelques semaines après qu'un juge ait décidé qu'elle devrait subir un procès pour avoir supposément harcelé l'acteur américain Alec Baldwin.
Menottée puis sortie de la salle d'audience, Geneviève Sabourin aurait réclamé en criant de connaître les motifs de son arrestation.
La Québécoise âgée dans la quarantaine faisait valoir qu'en raison des rapports et discussions entre elle et M. Baldwin, les accusations portées contre elle devaient être abandonnées.
Geneviève Sabourin et M. Baldwin se sont rencontrés sur un plateau de tournage il y a environ dix ans. Les procureurs affirment que l'accusée, qui réside dans la région de Montréal, a envoyé une série de courriels à M. Baldwin, le printemps dernier, le suppliant de l'épouser.
Le 8 avril dernier, elle a été arrêtée devant l'immeuble où réside l'acteur. Quelques jours auparavant, Mme Sabourin aurait fait irruption dans un lieu où se trouvait Alec Baldwin et aurait été expulsée par le service de sécurité.
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