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L'Union européenne et le FMI s'entendent sur la dette grecque

L'Union européenne et le FMI s'entendent sur la dette grecque

Une réunion marathon de l'Eurogroupe et du Fonds monétaire international (FMI) à Bruxelles a permis d'en arriver à une entente sur les moyens de réduire la dette grecque.

L'accord, annoncé dans la nuit de lundi à mardi, permettra de réduire la dette grecque à 124 % du PIB en 2020. L'objectif initial que défendait le FMI était de 120 %.

À l'issue d'une douzaine d'heures de réunion, les 17 ministres des Finances de la zone euro ont précisé dans un communiqué que le versement de l'aide financière qu'attend la Grèce depuis des mois se fera en plusieurs tranches. Plus de 34 milliards seront versés dès décembre.

« L'Eurogroupe a conclu que les éléments nécessaires sont maintenant en place pour lancer les procédures nationales permettant le déblocage de la prochaine tranche d'aide du fonds de soutien de la zone euro, qui est de 43,7 milliards d'euros », indiquent les grands argentiers européens.

La Grèce est à nouveau « sur la voie d'une dette viable », s'est réjouie la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, au cours d'une conférence de presse concluant la réunion de l'Eurogroupe.

« Le FMI voulait s'assurer que la zone euro prendrait les mesures nécessaires pour remettre la Grèce sur la voie d'une dette viable. Je peux dire aujourd'hui que cela a été fait », a-t-elle déclaré. « Cela a été laborieux, constructif, nous avons fait un effort collectif », a-t-elle ajouté.

Pour y parvenir, le FMI et l'Eurogroupe se sont mis d'accord sur un ensemble de mesures, dont un rachat par la Grèce d'une partie de sa dette, une baisse des taux d'intérêt des prêts déjà consentis à Athènes ainsi que la prolongation des délais de remboursement du pays. En outre, une partie des gains réalisés sur les obligations grecques par les banques centrales nationales et la Banque centrale européenne seront rétrocédés indirectement à la Grèce.

« Prises ensemble, ces mesures vont faciliter [...] un retour progressif de la Grèce sur les marchés », a soutenu Mme Lagarde.

À Athènes, le premier ministre grec, Antonis Samaras, a rapidement salué l'annonce. « Tout s'est bien déroulé, a-t-il dit. Tous les Grecs ensemble, nous avons lutté [pour cette décision] et demain commence une nouvelle journée pour tous les Grecs », a-t-il déclaré aux médias.

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