Hydro-Québec enregistre une perte nette de 1,45 milliard de dollars pour le 3e trimestre qui a pris fin le 30 septembre 2012. Cette perte est notamment attribuable à la fermeture de la centrale Gentilly-2.
En excluant la fermeture de la centrale nucléaire, le troisième trimestre se serait soldé par un profit de 376 millions de dollars, comparativement à 404 millions en 2011. Cette baisse est due à une réduction de 61 millions de dollars des contrats spéciaux avec de grands clients industriels au Québec, dont les alumineries.
Le contexte économique défavorable n'est pas étranger à cette situation: « Il y a des faillites au Québec, affirme Lise Croteau, vice-présidente chez Hydro-Québec, donc il y a moins de demandes en électricité ».
Hydro-Québec évoque d'autres explications pour expliquer cette baisse : la baisse du prix de l'aluminium, le dollar canadien fort de même que des achats d'électricité auprès de Rio Tinto Alcan.
Toutefois, cette baisse a été atténuée par une augmentation de 51 millions de dollars des revenus des exportations nettes d'Hydro-Québec, toujours au troisième trimestre.
Hydro-Québec a également publié lundi les résultats de son deuxième trimestre, qui n'avaient pas encore été rendus publics. « Dans le contexte de la campagne électorale, on jugeait qu'il n'était pas à propos de s'inviter dans le débat », a déclaré la vice-présidente Lise Croteau pour expliquer de délai.