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Mandat d'arrêt de la CPI contre la femme de l'ex-président ivoirien Gbagbo

Mandat d'arrêt de la CPI contre la femme de l'ex-président ivoirien Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) a rendu public jeudi un mandat d'arrêt contre la femme de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, accusée de crimes contre l'humanité.

La CPI accuse Simone Gbagbo de meurtres, de viols et de persécutions.

Il s'agit de la première femme accusée par cette instance pénale internationale.

Son mari, Laurent Gbagbo, qui fait l'objet d'accusations similaires, est actuellement détenu à La Haye, où siège la CPI. Il avait refusé de céder le pouvoir à son adversaire, Alassane Ouattara, après sa défaite à la présidentielle en 2010, déclenchant plus de six mois d'affrontements qui ont fait près de 3000 morts.

L'ancien président ivoirien a été arrêté en avril 2011.

De son côté, Mme Gbagbo est détenue dans le nord de la Côte d'Ivoire.

Nouveau gouvernement

Par ailleurs, le président Alassane Ouattara a nommé jeudi le gouvernement, qui devra notamment piloter le délicat dossier du transfert possible de Simone Gbagbo vers La Haye et assurer la paix dans le pays après la crise.

Le premier ministre Daniel Kablan Duncan dirigera un cabinet plus léger comptant 28 ministres, contre 35 lors de la dissolution du précédent gouvernement le 14 novembre dernier.

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