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Incendie au Camping de la Joie : la Ville veut accélérer l'éviction

Incendie au Camping de la Joie : la Ville veut accélérer l'éviction

L'incendie qui a détruit deux maisons mobiles du Camping de la Joie du secteur Charlesbourg, dimanche soir, pourrait bien accélérer le processus d'éviction des résidents.

C'est du moins ce que souhaite le conseiller municipal Richard Côté, qui est responsable du dossier du Camping de la Joie. La Ville de Québec tente depuis des années d'évincer une douzaine de résidents qui habitent le camping de façon illégale durant l'hiver.

Le litige s'est transporté devant les tribunaux. Seul un juge peut maintenant ordonner aux citoyens de quitter les lieux.

Richard Côté répète que l'endroit n'est pas sécuritaire pour les véhicules d'urgence et que l'approvisionnement en eau en cas d'incendie est difficile. « On voit exactement ce qui peut arriver. On est chanceux, il n'y a pas eu de mort quand même, mais il y aurait pu en avoir. »

La Ville se rendra sur place au cours de la semaine pour faire un rapport et demander à ce que le processus d'éviction soit accéléré.

« À un moment donné, on a voulu comme les évincer rapidement. Les gens disaient : vous n'êtes pas correct, prenez votre temps. Donc, on a donné des délais. Là, on est vraiment rendu dans les 10 ou 12 derniers qui ne veulent pas bouger de là. Il faut prendre des moyens juridiques on a pas le choix », explique Richard Côté.

Au départ, environ 37 résidents devaient être expulsés, mais seulement une vingtaine ont accepté de partir de leur plein gré. Une douzaine de résidents refusent toujours de partir.

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