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Laval a octroyé des contrats à des firmes visitées par l'UPAC

Laval a donné des contrats à des firmes perquisitionnées par l'UPAC
PC

La Ville de Laval a accordé des contrats à des entreprises qui ont fait l'objet de perquisitions par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) début novembre.

Entre le 3 septembre et le 9 novembre, la Ville de Laval a attribué six contrats à des firmes d'ingénieurs qui ont été l'objet de perquisitions par les enquêteurs de l'UPAC. Trois de ces contrats ont été conclus avec la firme Genivar pour une valeur totale de près 500 000 $.

Même si aucune accusation n'a été portée contre ces firmes, le fondateur du Parti au service du citoyen, Robert Bordeleau, est consterné. « Je trouve ça totalement ridicule et nous sommes très contents, les citoyens de Laval, que Québec soit allé de l'avant justement avec une de nos idées d'imposer un vérificateur », estime-t-il.

De son côté, le porte-parole du Mouvement Lavallois, Michel Demers, estime qu'on aurait pu attendre avant d'octroyer ces contrats. « Le gouvernement est en train de mettre sur la table des lois, alors on peut attendre de voir quelle sera la nouvelle façon de faire pour l'émission de ces contrats-là ».

Pour la porte-parole de Genivar, Isabelle Adjahi, on ne peut disqualifier une firme sur la base de simples perquisitions. « Genivar a été perquisitionné comme sept groupes de génie-conseil, il n'y a pas eu d'accusation, pas de poursuite, pas d'arrestation ou quoi que ce soit. Donc, je ne pense pas qu'on puisse décider, basé sur ça, que Genivar ne doit pas avoir de contrats », argumente Mme Adjani.

À la Ville de Laval, on rappelle que tous les nouveaux contrats de réfection de chaussées, d'égouts et d'aqueduc sont reportés jusqu'à ce que le gouvernement adopte le projet de loi 1. Cette politique ne comprend toutefois pas les contrats d'ingénierie, qui doivent préparer les futurs travaux de la Ville.

Parmi les 12 appels d'offres de services d'ingénieurs, 10 avaient pour soumissionnaires des entreprises qui ont fait l'objet de perquisitions en novembre. De plus, une firme citée dans le témoignage de Lino Zambito devant la commission Charbonneau figurait parmi les soumissionnaires à sept reprises.

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