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Du grand Djokovic

Du grand Djokovic

Novak Djokovic a mal amorcé sa finale contre Roger Federer à la Coupe Masters. Mais le Serbe a vite retrouvé son aplomb pour enlever le deuxième titre de sa carrière au tournoi de fin d'année.

Sacré champion en 2008, Djokovic a résisté aux assauts du Suisse pour s'imposer en deux manches de 7-6 (8/6) et 7-5 en 2 h 14 min, lundi, à Londres.

« C'est un immense succès, a dit Djokovic. C'était la première fois que j'étais en finale à Londres. Les années précédentes, j'étais arrivé très fatigué. Cette fois, j'étais un peu plus frais et j'étais motivé. Avoir gagné tous mes matchs rend ce titre encore plus spécial.

« J'ai réussi à jouer mon meilleur tennis au moment où il le fallait. Le niveau était très élevé et nous avons tous les deux été bons. J'ai ramené beaucoup de balles. Mon objectif était de l'entraîner dans de longs échanges, dans lesquels j'avais le plus de chances. »

Acculé au mur à chacune des fins de manche, le numéro un mondial a répondu avec des coups puissants et précis pour chaque fois renverser la vapeur.

Pourtant, le début de ses manches indiquait tout le contraire. Dans la première, d'entrée de jeu, Djokovic s'est fait ravir son service à blanc par un Federer qui dictait l'allure de la rencontre.

« Nole » a remis les pendules à l'heure trois jeux plus tard, au cinquième, sur un coup droit trop long de son rival qui participait à sa huitième finale de fin d'année.

Au coude-à-coude, les deux joueurs rivalisaient d'audace, mais Federer a fait preuve d'une trop grande générosité au neuvième jeu. Après avoir bousillé deux balles de bris, Djokovic a sauté sur la troisième pour se porter en avance 5-4 et servir pour la manche.

Sauf que Federer, en quête d'un septième sacre à la Coupe Masters, a refusé d'abdiquer. Le vétéran de 31 ans a sauvé une balle de manche avant de ramener les deux joueurs à la case départ.

Malgré un plongeon qui lui a laissé le coude droit ensanglanté, Djokovic a réussi à enlever le bris d'égalité sur un solide coup droit croisé.

Étrangement, Djokovic n'a pas poursuivi sur sa lancée. Sa baisse de régime l'a obligé à défendre plusieurs balles de bris dès le premier jeu. Federer a converti la quatrième pour prendre les devants... jusqu'au dixième jeu.

Le numéro deux mondial détenait deux balles de manches à 40-15, mais jamais son rival n'a cessé de le pousser à l'erreur, 42 fautes directes au total.

Trois erreurs en coup droit plus tard et voilà que Federer perdait son ascendant. Gonflé à bloc, le champion des Internationaux d'Australie est revenu à la charge au 12e jeu pour conclure l'année comme il l'avait amorcée... avec le trophée.

« J'ai un peu de regrets d'avoir été en tête dans les deux sets et de ne pas avoir conclu, a dit Federer. Mais ce qu'il faut c'est passer la ligne en tête.

« Il est difficile de dire si c'était ma finale du Masters où le niveau a été le plus élevé, mais c'était un grand match. Je crois que j'ai très bien joué et j'étais très près aujourd'hui. J'ai essayé de tenter ma chance, c'est ma façon de jouer. Malgré toutes mes erreurs, j'ai quand même fait un bon match et je suis content de ce que j'ai fait »

Pour la quatrième fois de l'histoire, la Coupe Masters opposait les deux premiers joueurs du monde. La dernière fois, en 2010, Federer avait battu Rafael Nadal.

La surprise espagnole

En double, les Espagnols Marcel Granollers et Marc Lopez ont couronné leur fabuleux parcours à la Coupe Masters avec le titre, lundi.

Granollers et Lopez, 6es têtes de série, ont pris la mesure des Indiens Mashesh Bhupathi et Rohan Bopanna (no 5) par la marque de 7-5, 3-6 et 10/3.

Du coup, Granollers et Lopez, victorieux aux tournois de Gstaad et Rome cette année, sont devenus la deuxième paire espagnole à s'imposer en double au tournoi de fin de saison. Juan Gisbert et Manuel Orantes leur avaient pavé la voie, il y a près de 40 ans, soit en 1975.

Aucun duo espagnol n'avait pris part à la Coupe Masters depuis Sergio Casal et Emilio Sanchez en 1994.

Granollers et Lopez uniront de nouveau les efforts dès vendredi afin d'aider l'Espagne à conserver le Saladier d'argent lors de la finale de la Coupe Davis, disputée à Prague contre les Tchèques.

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