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Recul des mises en chantier au pays en octobre

Recul des mises en chantier au pays en octobre

Le nombre de mises en chantier de logements a diminué partout au Canada le mois dernier, a indiqué jeudi la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

D'après l'agence, il s'est mis en chantier 17 507 logements au pays en octobre. Désaisonnalisé et annualisé, ce nombre représente 204 107 mises en chantier, en baisse par rapport aux 223 995 de septembre.

Dans les centres urbains, le nombre désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier a reculé de 10,1 % en octobre, pour s'établir à 182 134. Le repli mensuel est de 7,6 % pour les maisons individuelles (62 402) et de 11,4 % pour les logements collectifs (119 732).

Toujours en octobre, des déclins ont été observés dans les centres urbains toutes les régions du pays. Le Québec et les provinces de l'Atlantique ont connu les plus fortes diminutions (-16,9 % et -16,8 %). La baisse dans les Prairies (-12,3 %) et en Ontario (-6,4 %) est également considérable. La Colombie-Britannique a pour sa part connu un faible recul (-1,5 %).

La SCHL estime à 21 973 le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d'habitations dans les régions rurales pour le mois dernier.

Selon Mathieu Laberge, économiste en chef adjoint à la SCHL, le recul du mois d'octobre s'explique en grande partie par la baisse de la construction de maisons individuelles et de logements collectifs en milieu urbain au Québec et dans les Prairies.

« Le nombre de logements collectifs commencés en octobre a aussi reculé dans de nombreux centres urbains de l'Ontario, ce qui a plus que compensé pour la hausse observée pour les logements de ce type dans la RMR de Toronto », précise-t-il.

Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins, croit pour sa part que cet affaiblissement des mises en chantier indique que l'essor du secteur résidentiel est à bout de souffle.

« Le rééquilibrage graduel devra se poursuivre au cours des prochains mois afin d'éviter un atterrissage brutal, notamment dans le segment des copropriétés à Vancouver, à Toronto et à Montréal. Pour l'instant, ce risque est encore bel et bien présent », prévient-elle.

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