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L'UPAC poursuit ses perquisitions à Laval

L'UPAC poursuit ses perquisitions à Laval

Une cinquantaine de policiers de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) sont de nouveau à Laval, où ils procèdent à des perquisitions dans les locaux de quatre firmes de génie-conseil.

On ne signale aucune arrestation pour le moment.

Mercredi, les bureaux des firmes Aecom, Dessau, Genivar et Cima ont reçu la visite des agents de l'UPAC.

L'UPAC n'en est pas à sa première opération du genre à Laval. L'hôtel de ville de Laval et la résidence personnelle du maire Gilles Vaillancourt ont notamment été visités par les policiers de l'UPAC et de l'escouade Marteau le 4 octobre dernier. Ces perquisitions visaient aussi les bureaux où se trouvent les serveurs du système informatique (place Laval) ainsi que les bureaux d'ingénierie et des ressources humaines de la Ville.

L'UPAC a également mené des perquisitions dans des entreprises du milieu de la construction le 11 octobre, à Laval. Les locaux de cinq entreprises - Poly Excavation, Louisbourg Construction, J. Dufresne Asphalte, Nepcon et Construction Mergad - ont été visités.

Peu après, le 16 octobre d'autres perquisitions ont notamment touché Laval.

Dans la foulée des perquisitions et des allégations de corruption, l'administration de la Ville de Laval a dû surseoir à tout nouvel octroi de contrat de réfection de chaussée, d'égout et d'aqueduc. La Ville affirme prendre cette décision « dans la foulée du dépôt du projet de loi 1 du gouvernement provincial » sur l'intégrité.

Au centre d'allégations de corruption, le maire Vaillancourt a décidé de se retirer temporairement, pour des raisons de santé, de ses fonctions le 24 octobre dernier.

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