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Obama réélu, l'Alberta surveille ses politiques énergétiques et commerciales

Obama réélu, l'Alberta surveille ses politiques énergétiques et commerciales

Après la joie ou la déception immédiates qu'ont pu ressentir certains, l'Alberta est maintenant dans l'expectative après la réélection de Barack Obama à la présidence des États-Unis mardi soir.

Félicitant promptement le président de sa victoire par voie de communiqué, la première ministre de la province, Alison Redford, a indiqué que son gouvernement espère continuer à renforcer les relations entre l'Alberta et les États-Unis, son premier partenaire commercial.

« Nous espérons poursuivre notre engagement en tant que premier fournisseur de ressources énergétiques développées de façon responsable », a notamment déclaré Mme Redford.

Le gouvernement albertain entend aussi travailler avec les décideurs fédéraux et ceux des États américains sur les questions relatives au transport et aux politiques sur les frontières.

Les yeux sont tournés vers le projet d'oléduc Keystone XL

Le consulat américain à Calgary a tenu un rassemblement mardi pour visionner le déroulement des élections. À l'annonce du vainqueur, quelques applaudissements se sont fait entendre, sans plus.

Un militant républicain présent ce soir-là, Gerald Chippeur, a exprimé sa déception quant à la réélection de Barack Obama.

Selon M. Chippeur, un nouveau mandat du chef démocrate nuira à l'Alberta si le président prend des décisions comme celle de rejeter temporairement le projet de pipeline Keystone XL, qui relierait les sables bitumineux de la province et l'État américain du Texas.

Pour sa part, la membre du conseil d'administration de la Chambre de commerce américaine de Calgary Mayda Beleyrian croit qu'un président Romney aurait été plus favorable au secteur énergétique albertain.

Elle a toutefois bon espoir que M. Obama prendra des décisions avantageuses pour la province dans certains dossiers clés.

Un militant démocrate qui se trouvait également au rassemblement, James Rowling, estime de son côté que le président approuvera le projet Keystone XL au cours de son mandat.

L'intention du président de rendre son pays moins dépendent du pétrole de l'Arabie Saoudite ou du Vénézuéla bénéficiera à l'Alberta, dit M. Rowling.

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