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Difficile de profiter de l'assurance Tranquilli-T

Difficile de profiter de l'assurance Tranquilli-T

Beaucoup de clients ayant souscrit à l'assurance juridique Tranquilli-T, offerte par bon nombre de courtiers Remax, se plaignent de ne pas arriver à obtenir la protection promise.

Tranquilli-T vise à protéger les nouveaux propriétaires qui sont confrontés à des problèmes de fausse déclaration ou de vice caché. Le programme promet une assurance d'un an aux clients, qui doit leur permettre de payer leur avocat, jusqu'à concurrence de 10 000 $ pour deux causes. Cependant, dans les faits, bien des clients doivent livrer une bataille acharnée pour profiter de cette assurance juridique.

Cela a été le cas de Marie-Pier Dumas, qui n'avait pas été avisée que sa maison de Saint-Agapit avait de graves problèmes d'infiltration d'eau. Ayant adhéré à Tranquilli-T, Mme Dumas et son conjoint demandent donc 5000 $ pour leurs frais juridiques.

Après beaucoup d'argent et de temps investis pour étoffer leur dossier, Tranquilli-T refuse toutefois de payer.

« Tranquilli-T a dit: « Allez-y, faites votre cause, et si vous gagnez, peut-être qu'on va vous indemniser, mais ça, c'est pas sûr », indique Marie-Pier Dumas.

Pourtant, Remax ne mentionne nulle part que ses clients devront d'abord gagner en cour pour espérer obtenir la protection Tranquilli-T.

La conseillère juridique chez Remax Québec, Me Catherine Bérard, explique de son côté que le fait qu'un client ait gain de cause en cour prouve à Remax qu'il n'a pas raison et qu'il doit offrir la protection promise.

Finalement, après qu'elle ait mené bataille contre Remax, un responsable de Tranquilli-T a donné raison à Marie-Pier Dumas. Selon cette dernière, cette décision serait reliée au fait qu'elle a fait part de son problème aux médias.

« C'est bizarre. Il a reçu mon dossier quand j'ai dit que La Facture était pour passer ».

Remax nie toutefois que sa décision ait un lien avec l'émission de télévision.

« Une fois qu'on a eu l'analyse de fait du dossier, tout de suite on a changé la décision. Et ce n'est pas parce que La Facture est impliquée, mais parce qu'on a été informés de la problématique », souligne Me Bérard.

D'après un reportage d'Esther Normand, de l'émission La Facture, présentée le mardi à 19h30

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