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Compressions chez les policiers : le parallèle avec l'opération Scorpion dénoncé

Compressions chez les policiers : le parallèle avec l'opération Scorpion dénoncé

L'administration Labeaume demande au président de la Fraternité des policiers de la Ville de Québec, Bernard Lehre, de cesser de « faire peur aux citoyens » en évoquant les vieux souvenirs de l'opération Scorpion.

Bernard Lehre répète depuis plusieurs semaines que les compressions au service de police de Québec pourraient amener une situation aussi critique que l'épisode de prostitution juvénile du début des années 2000. Le président du syndicat avait tenu ces propos dans les médias pour illustrer les conséquences d'un manque d'effectifs sur la poursuite des enquêtes en matière de prostitution.

Le vice-président du comité exécutif à la Ville de Québec, Richard Côté, trouve irresponsable de faire un lien avec des événements qui ont créé une commotion à Québec à l'époque. « Comment on peut ressortir l'histoire de Scorpion dans les médias aujourd'hui? Faire peur au monde et démontrer que les coupures vont nous ramener un autre épisode de Scorpion », s'est indigné Richard Côté.

Le maire Régis Labeaume a aussi évoqué le sujet lundi soir lors de la séance du conseil municipal. « On a tous mis ça derrière nous. L'idée qu'on s'en fait, ça nous fait lever le coeur. Je vais demander au président de la fraternité des policiers à faire attention à ce qu'il dit », a conclu le maire.

La Ville de Québec répète que la réorganisation des effectifs policiers n'affectera pas la sécurité publique.

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