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L'AIEA critique encore une fois l'Iran

L'AIEA critique encore une fois l'Iran

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) critique pour la nième fois « le manque de coopération » des autorités iraniennes au sujet de son programme nucléaire.

« L'Iran ne fournit pas la coopération nécessaire », par conséquent l'AIEA « ne peut pas conclure que tout le matériel nucléaire en Iran est utilisé dans des activités pacifiques », a écrit le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, dans son rapport transmis à l'ONU.

Il a souligné que « le dialogue s'est intensifié entre l'AIEA et l'Iran cette année, mais il n'a abouti à aucun résultat concret pour l'instant », rappelant que son organisation avait « demandé des clarifications » en 2011, mais que Téhéran avait fait la sourde oreille.

Cependant le directeur général de l'AIEA demeure toujours optimiste et compte poursuivre les négociations avec Téhéran. Il espère arriver à un accord rapidement.

Les Iraniens ont, comme à l'accoutumée, rejeté les critiques de l'AIEA et ont répété que « les activités nucléaires de l'Iran ont, et ont toujours eu, des objectifs exclusivement pacifiques ».

Avec ironie, l'ambassadeur iranien à l'ONU, Mohammed Khazaee, a estimé que les informations contraires évoquées par l'AIEA étaient « aussi peu crédibles que le dessin enfantin » que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a brandi fin septembre à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU pour démontrer l'imminence d'une menace nucléaire iranienne.

Autres inquiétudes de l'AIEA

M. Amano s'est déclaré « très inquiet à propos du programme nucléaire de la Corée du Nord ». L'AIEA n'avait pas pu procéder à des inspections dans ce depuis 2009.

Il a demandé une nouvelle fois à la Syrie de « poursuivre les discussions avec l'agence pour traiter toutes les questions en suspens à propos de Dair Alzour et d'autres sites ».

L'AIEA estime que le site de Dair Alzour (Al Kibar) abrite « très probablement » un réacteur nucléaire non déclaré. Ce site a été bombardé par Israël en 2007.

La Syrie a refusé l'accès du site aux inspecteurs de l'agence après une unique visite en juin 2008.

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