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Harper en Inde pour explorer les occasions d'affaires

Harper en Inde pour explorer les occasions d'affaires

Le premier ministre Stephen Harper entame samedi sa deuxième visite officielle en Inde en vue de conclure un accord de libre-échange.

M. Harper, qui a quitté Ottawa samedi après-midi, a déjà visité le pays en 2009 témoignant déjà de l'intérêt canadien pour cette puissance émergente.

ll est accompagné du ministre du Commerce international, Ed Fast, du ministre d'État aux Sports, Bal Gosal, et du ministre d'État à la Réforme démocratique, Tim Uppal.

L'Inde, considérée comme la cinquième économie du monde, offre plusieurs opportunités, notamment dans les secteurs de l'énergie, des infrastructures, de la sécurité alimentaire et de l'éducation.

Le ministre fédéral des Ressources naturelles, Joe Oliver, s'est rendu en Inde en octobre pour faire la promotion du pétrole et du gaz naturel canadiens.

Stephen Harper voudrait tripler les échanges bilatéraux avec l'Inde d'ici 2015. Le Canada doit toutefois concurrencer les Américains, les Européens et les Australiens qui sont aussi tentés de faire des affaires dans cette région.

L'économie indienne devrait faire un bond de 5,8 % en 2012-2013. Le premier ministre canadien passera presque une semaine en territoire indien. Au cours de son séjour, il devrait annoncer l'agrandissement du bureau commercial canadien à Bangalore, l'équivalent indien de Silicon Valley. M. Harper doit aussi aborder la question de l'accord de coopération nucléaire, signé il y a deux ans, mais qui n'a jamais pris son envol.

Un conflit perdure entre les deux pays au sujet de l'énergie nucléaire. Le Canada, qui avait vendu un réacteur Candu à l'Inde pour qu'elle puisse produire de l'énergie, avait arrêté de faire affaire avec ce pays après un premier essai nucléaire indien en 1974.

D'autre part, dimanche, le premier ministre canadien doit se rendre au célèbre Taj Mahal, à Agra.

Un contexte politique qui pourrait avantager le Canada

L'Inde traverse une période de turbulences sur le plan politique. Le gouvernement de Manmohan Singh a récemment perdu l'un des membres de sa coalition, ce qui l'a placé dans une position minoritaire. M. Singh a remanié son cabinet la semaine dernière, ce qui veut dire que certains des ministres susceptibles de rencontrer la délégation canadienne, dont ceux des Affaires étrangères, du Pétrole et de l'Agriculture, viendront tout juste d'entrer en fonction.

Cette situation ne nuira pas nécessairement aux intérêts du Canada, selon le professeur Vivek Dehejia de l'Université Carleton à Ottawa, puisque le gouvernement Singh pourrait vouloir montrer qu'il est toujours bien au pouvoir en allant de l'avant avec d'importantes ententes économiques.

En quittant l'Inde, le premier ministre Harper fera des arrêts aux Philippines et à Hong Kong.

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