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Notre palmarès des films les plus effrayants

Notre palmarès des films les plus effrayants

En cette semaine grise et pluvieuse d'Halloween, Helen Faradji et Georges Privet proposent une sélection de films à vous glacer le sang.


Les suggestions de Georges Privet

- L'homme qui voulait savoir (Georges Sluizer / 1988)

Un homme cherchant à retrouver sa femme finit par tomber sur le fou qui l'a fait disparaître. Une oeuvre bouleversante parce qu'elle nous amène avec son héros sur la mince frontière qui sépare notre petite vie de tous les jours des fantasmes d'un tueur en série. Un film particulièrement troublant, qui contient ce qui est peut-être (avec Carrie) la fin la plus terrifiante jamais mise sur film.


- Possession (Andrzej Zulawski/ 1981)

Un homme qui soupçonne sa femme de le tromper découvre que l'amant de celle-ci n'est pas... tout à fait humain. Probablement le film le plus angoissant jamais inspiré par un mariage à trois. Avec une Isabelle Adjani inquiétante, qui vaut tous les effets spéciaux du monde.


- Rosemary's baby (Roman Polanski / 1968)

Si vous avez toujours soupçonné vos voisins d'être des suppôts de Satan, ce film est pour vous. Le chef-d'oeuvre d'un maître de l'horreur pour qui la chose la plus terrifiante reste... l'indifférence des autres. « Priez pour le bébé de Rosemary », disait la publicité. Elle n'avait pas tort...


- Deliverance (John Boorman / 1972)

Techniquement, ce n'est pas un film d'horreur, et pourtant, c'est un film assez terrifiant pour rendre horribles des choses apparemment innocentes (l'idée de faire du canoë entre amis, de rencontrer un joueur de banjo, de partir en camping dans les bois). À voir si vous voulez frissonner sans fantômes, maisons hantées ou morts-vivants. Si terrifiant que... vous ne voudrez peut-être jamais le revoir.


Les suggestions d'Helen Faradji

- The nightmare before Christmas (Henry Selick / 1993)

Parce que l'association Tim Burton/Henry Selick (Coraline) fait des merveilles. Parce que Jack a beau vouloir revamper Noël, il est d'abord et avant tout le roi des citrouilles. Parce que délire baroque, inventivité visuelle et chansons décalées n'ont jamais autant charmé. Et parce que, surtout, il n'est jamais trop tôt pour initier les petits au génie.


- Whatever happened to baby Jane (Robert Aldrich / 1962)

Parce que Bette Davis n'a jamais été aussi terrifiante que dans ce rôle monstrueux d'odieuse actrice refusant de vieillir. Et parce que la folie féminine aura rarement été aussi impressionnante.


- Alien (Ridley Scott / 1979)

Parce qu'en matière de bibitte gluante et d'atmosphère anxiogène, on n'a pas encore vu mieux. Et pour, bien sûr, Helen Ripley!


À l'unanimité

- The shining (Stanley Kubrick / 1980)

Georges Privet : Le premier film d'horreur sur l'angoisse de la page blanche. Avec un Jack Nicholson branché sur le 220, un hôtel hanté aux airs de Marienbad et un labyrinthe enneigé, à mi-chemin entre le mythe et le conte de fées. Un piège sublime, où l'on aime se chercher et se perdre. À jamais, à jamais, à jamais...

Helen Faradji : Parce que « all work and no play makes Jack a dull boy ». Et parce que c'est une bonne idée de se rafraîchir la mémoire avant la sortie du documentaire consacré aux mille et une interprétations de ce film, Room 237.

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