Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Fermetures d'arénas : la Ville refuse d'appeler les cadres en renfort

Fermetures d'arénas : la Ville refuse d'appeler les cadres en renfort

L'administration Labeaume va former plus d'opérateurs de surfaceuse pour l'entretien de ses patinoires afin d'éviter la fermeture d'autres arénas comme ce fût le cas dimanche dernier.

Près de 300 jeunes ont été privés de leurs activités lorsque deux cols bleus ne se sont pas présentés au travail pour cause de maladie. La Ville de Québec impute ce contretemps à la grève des heures supplémentaires des employés manuels.

Même si la Ville aurait pu demander à ses cadres d'assurer le travail dimanche pour éviter la fermeture des arénas Michel-Labadie et Patrick Poulin, le conseiller Richard Côté assure que cette solution n'est pas envisagée. « On pourrait le faire, mais on avait déjà déterminé que la grève pourrait être longue. C'est un vieux moyen de pression qui a déjà été utilisé dans le passé pour brûler les cadres. Donc, nous autres on a dit non. On ne brûlera pas les cadres et vous allez assumer vos décisions », a-t-il dit.

La Ville va plutôt intensifier la formation des jeunes employés affectés à l'entretien des patinoires pour avoir plus de marge de manoeuvre durant la saison hivernale. « Espérons que ça va porter fruit, mais je ne suis pas sûr qu'on va être capable de réagir à court terme », explique Richard Côté.

Les cols bleus de la Ville de Québec font la grève des heures supplémentaires depuis mai dernier.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.