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Crosby avait le Québec à l'oeil

Crosby avait le Québec à l'oeil

Sidney Crosby n'est toujours pas parti en Europe. Il n'a pas joué au Québec non plus. Le tout pour des questions d'assurance.

En raison de son contrat signé en juillet (12 ans/104,4 millions de dollars), de sa commotion cérébrale de 2011 et de sa blessure au cou qui lui a fait rater une partie de la saison 2011-2012, il en coûterait 400 000 $ par mois, selon son agent Pat Brisson, à quiconque voudrait lui offrir un contrat pendant le lock-out.

Donc, pas de hockey en Europe, pas de hockey dans des matchs caritatifs avec ses amis pour passer le temps. C'est pour cette raison qu'il a dit non à son ami et ancien coéquipier Maxime Talbot, organisateur de la Tournée des joueurs. Crosby voulait y participer, mais le coût des assurances l'en a empêché.

« Ce n'est pas aussi facile que de sauter sur la glace, a admis Crosby au Pittsburgh Post-Gazette, dans un article publié mardi. Si ça l'était, je m'impliquerais beaucoup plus dans ces matchs-là. »

Crosby n'exclut pas un séjour en Europe, si un propriétaire fortuné acceptait de payer le coût des assurances, et il attend de voir si les négociations permettront de sauver la totalité, ou une bonne partie, de la saison, avant d'explorer le terrain européen.

Crosby a participé lundi à une séance d'entraînement avec sept coéquipiers des Penguins de Pittsburgh.

« Je crois que les gars sont tous surpris de voir que ce lock-out dure encore, affirme l'attaquant canadien, mais je constate que nous sommes très unis. »

« Tout le monde semblait optimiste il y a 10 jours, et il ne s'est rien passé. Peut-être que cette semaine, quelque chose va faire accélérer les choses. Espérons que ça arrive », a-t-il conclu.

Comme en 2004

De son côté, Martin Brodeur donne son point de vue sans gant blanc. Le gardien est déçu par la ligue qui est « sur la même voie qu'il y a sept ans », et il hésite à partir en Europe.

« La ligue a eu presque la même attitude que la dernière fois, lance-t-il au réseau ESPN. Et en regardant les dernières semaines et la façon dont il se sont comportés, je ne sais pas ce qu'ils ont en tête, mais ils semblent être sur la même voie qu'il y a 7 ans, et ce n'est pas drôle à voir. »

« C'est décevant, ajoute-t-il. En raison de la structure qui .était déjà en place, je ne croyais pas qu'on aurait besoin d'en parler encore à l'Action de grâce. Mais ça semble être le cas. »

Pendant que le lock-out paralyse le jeu en Amérique du Nord, Martin Brodeur n'a pas encore fait ses bagages pour l'Europe. Il ne veut surtout pas prendre la place d'un autre.

Il a donné des instructions précises à son agent, Pat Brisson.

« Je lui ai dit que je ne voulais voler la "job" de personne, explique Brodeur. Mais que s'il y avait une ouverture quelque part, je serais plus enclin à y aller. Surtout que les négociations sont maintenant au point mort. »

« Je ne veux pas m'imposer, a-t-il insisté auprès de son agent. S'il y a des jeunes gardiens qui ont besoin de travailler, je ne veux pas passer devant eux. Je veux y aller uniquement si quelqu'un a besoin de moi. On verra bien ce qui arrive. »

Âgé de 40 ans, Brodeur a signé un nouveau contrat de deux ans en juillet, et il est un des 10 joueurs à avoir traversé les trois conflits de travail dans la LNH.

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