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Une manifestation étudiante est déclarée illégale

Une manifestation étudiante est déclarée illégale

Une manifestation en faveur d'un meilleur accès à l'éducation a été déclarée illégale jeudi après-midi dans le centre-ville de Montréal.

Les manifestants, qui s'étaient donné rendez-vous à 14 h à la place Émilie-Gamelin, n'ont pas fourni leur itinéraire aux policiers.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a donc déclaré la manifestation illégale en vertu du règlement municipal P-6.

Au cours des derniers mois, les manifestations étaient déclarées illégales en vertu de ce règlement et non de la loi 12 du gouvernement Charest, qui a été abrogée par le gouvernement Marois.

Trois personnes ont été arrêtées. Le SPVM dit avoir procédé « à des arrestations ciblées, entre autres, pour méfaits et agression armée ».

Sur la page Facebook « Agecvm Pour la Gratuité », le Syndicat étudiant des 6900 étudiant-e-s du cégep du Vieux-Montréal parle d'une Journée internationale de l'action pour l'éducation et présente la « lutte contre la marchandisation du savoir » comme un phénomène mondial.

« L'annulation de la hausse des frais de scolarité est certes une victoire considérable, elle laisse toutefois en place en système d'éducation soumis aux intérêts du marché et inaccessible aux moins fortuné-e-s », peut-on lire. « Le 18 octobre, montrons à nos élites que nous ne les laisserons pas tranquilles tant que cette situation perdure », écrit l'Agecvm, qui se réjouit du « rapport de force sans précédent face au gouvernement » établi par le mouvement étudiant au cours des derniers mois.

« C'est pas un gel des frais qui nous fera plier, nous on veut la gratuité », dit aussi l'Agecvm.

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