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Allégations de corruption à Union Montréal: Tremblay refuse de commenter

Allégations de corruption à Union Montréal: Tremblay refuse de commenter

Le maire de Montréal Gérald Tremblay refuse de commenter les allégations selon lesquelles son parti, Union Montréal, aurait obtenu de l'argent provenant de la mafia.

« Je ne veux pas me cacher, je ne veux pas vous donner l'impression que j'ai quoi que ce soit à me reprocher, j'ai ma conscience en paix et je ne peux pas toujours répondre à des allégations. La commission va suivre son cours, il y a des choses qui vont se dire, il va y avoir d'autres témoins, attendons les conclusions et les recommandations de la commission avant de porter un jugement de quelque nature de ce soit sur les affirmations d'une personne », a lancé Gérald Tremblay.

Le maire a ajouté que le directeur général des élections (DGE) vérifiait chaque année les états financiers d'Union Montréal et « n'a jamais porté de plainte de quelque nature que ce soit ».

« J'ai souhaité la commission Charbonneau pour que toute la lumière soit faite sur ces allégations de collusion dans l'industrie de la construction », a-t-il répété à plusieurs reprises.

Lundi, l'entrepreneur en construction Lino Zambito a déclaré dans son témoignage à la commission Charbonneau qu'une partie de l'argent qu'il remettait à Nicolo Milioto (un intermédiaire entre les entrepreneurs en construction et le clan Rizzuto selon l'enquêteur Éric Vecchio) était destinée au parti du maire, Union Montréal.

L'opposition réclame la démission du maire

Louise Harel et Richard Bergeron ont aussitôt appelé le maire Tremblay à démissionner.

« Le temps de la démission de Gérald Tremblay est arrivé. Il a perdu toute crédibilité pour gouverner », a déclaré la chef de Vision Montréal.

Louise Harel a émis de sérieux doutes sur l'intégrité du maire alors que l'ex-responsable du financement d'Union Montréal, Bernard Trépanier, alias « M. 3 % », et que son bras droit, Frank Zampino, sont tous deux l'objet d'accusations criminelles.

« Ça n'a plus de bon sens, les Montréalais n'en peuvent plus [...] Nous sommes en colère, nous voulons que ça finisse », a poursuivi Louise Harel.

« On ne pourra pas tolérer les 13 prochains mois dans cette rupture totale de confiance », a martelé de son côté Richard Bergeron.

Le chef de Projet Montréal croit qu'il faut faire un « ménage général » à la Ville de Montréal, ce qui exige que « les élus se serrent les coudes et aient la volonté de faire le ménage ».

Selon M. Bergeron, il faut offrir « des perspectives plus intéressantes aux Montréalais » et déclencher des élections partielles aussitôt que possible.

Les prochaines élections municipales sont prévues pour novembre 2013.

La Presse a aussi annoncé lundi que des dirigeants de SNC-Lavalin seraient soupçonnés d'avoir fait des paiements douteux de 22 millions de dollars pour obtenir le contrat de construction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

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