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Vins québécois : vers une année record

Vins québécois : vers une année record

Les vignobles du Québec se dirigent vers une année record. Le temps chaud et sec a favorisé une bonne production des raisins, ce qui laisse croire que le vin québécois atteindra une qualité supérieure cette année. Les viticulteurs espèrent ainsi s'approprier une plus grande part de marché.

Si la chaleur et la sécheresse ont donné du fil à retordre aux agriculteurs dans certaines régions du pays, c'est tout le contraire pour les viticulteurs du Québec. Une faible quantité d'eau assure une meilleure qualité du vin.

Le propriétaire du vignoble Carpinteri, de Saint-Ulric, qualifie la saison d'extraordinaire. Tony Carpinteri affirme avoir produit ses plus beaux raisins, en huit ans de production: bien sucrés, avec un faible taux d'acidité.

« Bien présentement c'est quand même assez sucré puis autour de 22 « brics », c'est de la façon dont nous autres, on calcule : la manière de calculer le sucre. Le taux d'acidité: juste au goût, il semble très bien », explique le propriétaire.

Ces bons résultats lui permettront de prendre de l'avance dans sa production de vin maison.

« Nous le problème qu'on a, c'est de vendre plus de vin qu'on est capable d'en produire. Donc cette année, on espère avoir la chance de se faire un peu d'inventaire. Parce que vous savez le vin plus ça vieillit, mieux c'est », fait valoir Tony Carpinteri.

Une meilleure place sur le marché

Si le viticulteur se satisfait de ses ventes locales, d'autres au contraire, aimeraient vendre plus. Pour les producteurs québécois, tout laisse croire que le vin de cette année sera d'excellente qualité et ils espèrent en voir les répercussions sur leurs ventes.

De nombreux consommateurs boudent encore les vins québécois.

« On fait de très bons vins depuis quelques années et c'est sûr que 2012 va nous aider à briser les préjugés auprès des sceptiques », affirme Charles-Henri de Coussergues, d'un ton optimiste.

Selon lui, les choses ne peuvent que s'améliorer pour la centaine de viticulteurs du Québec. Depuis quelques années, les printemps plus courts et les automnes plus longs avantagent les récoltes.

D'après le reportage de Jean-François Deschênes

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