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Cinéma: le cancer serait-t-il trop «mortel» dans les films?

Le cancer, trop mortel dans les films?
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Hollywood et ses confrères utilisent abondamment le cancer pour créer du drame autour des personnages d’un film ou d’une série télévisée. Trop souvent, ils dressent un portrait de cette maladie qui ne serait pas tout à fait véridique, explique nihm.nih.gov à la suite d'une étude effectuée sur le sujet.

Les chercheurs affirment que les créateurs se doivent de montrer aux auditeurs et spectateurs que les diagnostics de cancer sont loin d’être assurément gages de mort certaine.

L’étude analysait 82 films dont le personnage central souffrait de cette maladie. On parle entre autres de Cat on a Hot Tin Roof, Gran Torino et Diary of a Country Priest. Les conclusions sont claires: les expériences dépeintes dans ces longs métrages s’avèrent très souvent loin de la réalité.

On recense qu’un personnage fictif atteint de cancer meurt 63 % du temps. Les traitements les plus utilisés en fiction sont la chimiothérapie et les antidouleurs. Les symptômes sont mentionnés 72 % du temps, et les tests de diagnostics, 65 %.

Le 20 septembre dernier, on présentait les résultats devant l'European Society for Medical Oncology à Vienne. «Maintenant, le cinéma se heurte aux problèmes les plus substantiels en matière de maladies oncologiques, qui étaient absents au tout début de cet art», déclare le Dr Luciano De Fioere, de l’Université de Rome.

Il ajoute : «Les patients survivent rarement grâce aux traitements dans les films. Heureusement, ceci est de moins en moins vrai dans la vie réelle», et conclut en parlant d’un «écart éducationnel» en ce qui a trait aux cancers retrouvés dans les films.

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