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Encore plus près du clonage d'un mammouth?

Encore plus près du clonage d'un mammouth?

Une vingtaine de bouts de tissu de mammouth laineux, dont certains contiendraient des cellules dont les noyaux seraient fonctionnels, ont été mis au jour par des scientifiques russes et sud-coréens.

Cette découverte pourrait, selon eux, mener au clonage de ce pachyderme disparu il y a des millénaires de la surface de la Terre.

Les chercheurs ont fait cette découverte le 27 août dernier en Sibérie, après avoir extrait nombre d'os de cerfs ou de rhinocéros laineux d'une profondeur de 100 mètres.

Le chef de l'expédition, Semen Grigoriev, explique être ensuite tombé sur de nombreux morceaux de mammouth :

  • de la substance grasse
  • des poils
  • des os contenant de la moelle
  • des tissus musculaires

Le tout était gelé dans le pergélisol et, selon des experts sud-coréens, il serait possible de l'utiliser pour le clonage.

Le controversé Sud-Coréen Hwang Woo-Suk, l'un des pionniers du clonage animal, participait à l'expédition.

La prochaine étape consiste à transporter le matériel génétique vers un laboratoire de Séoul afin de confirmer que ces noyaux de cellules somatiques, qui contiennent le génome complet du spécimen, sont bel et bien vivants.

Ensuite, les généticiens devront restaurer des cellules en isolant des tissus bien conservés, dotés de gènes en bon état.

Ensuite, ils transféreront le noyau de cellules de mammouth dans des ovules énucléés d'éléphant, dans le but de produire des embryons pourvus d'un ADN de mammouth, qui seraient ensuite placés dans l'utérus d'une éléphante d'Asie.

Les scientifiques admettent que les chances de réussir sont faibles, mais pensent que ce clonage est possible.

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