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Une douzaine de campeurs encore présents au Camping de la Joie

Une douzaine de campeurs encore présents au Camping de la Joie

Une douzaine de propriétaires de maisons mobiles sont toujours présents au Camping de la Joie, dans l'arrondissement Charlesbourg, plus de deux ans après avoir été menacés d'éviction par la Ville de Québec.

La plupart des autres résidents ont déjà quitté les lieux, mais ceux qui restent n'ont rien reçu de la Ville depuis des mois. Leurs avocats et ceux de la Ville ne se sont pas parlé non plus.

« Il n'y a personne qui a l'intention de partir. C'est pour ça qu'on se bat depuis le début, pour rester ici. D'après ce qu'on peut voir, ils nous tolèrent parce qu'ils ne font rien. Ils ont jugé qu'ils en avaient assez de se battre contre nous autres et là, ils ont mis ça sur les tablettes pour une couple d'années », prétend le président du comité des résidents du Camping de la Joie, Armand Houle.

En 2010, la Ville a décidé d'expulser les occupants du camping, soit une quarantaine de personnes à faible revenu, dont plusieurs aînés. Un problème de zonage non respecté est à l'origine de cette affaire.

Des démarches juridiques ont alors été entamées par l'administration Labeaume. Des problèmes d'aqueduc et de sécurité en cas d'incendies ont été mis en cause. Les gens avaient donc jusqu'au 15 octobre 2010 pour quitter les lieux.

Certains vivent au Camping de la Joie depuis une trentaine d'années et espèrent y finir leurs jours.

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