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La camaraderie au-delà de la politique partisane

La camaraderie au-delà de la politique partisane

L'espace de quelques minutes, les députés Sam Hamad (Parti libéral du Québec), Gérard Deltell (Coalition avenir Québec) et Agnès Maltais (Parti québécois) ont laissé tomber la politique partisane mercredi soir dans le cadre du Téléjournal-Québec pour discuter avec Bruno Savard de l'esprit de « camaraderie » qui peut parfois animer les politiciens de différentes formations politiques.

Les trois députés, qui ont été réélus mardi soir dans leur circonscription respective et qui se connaissent bien, indiquent qu'ils se vouent un grand respect mutuel.

Agnès Maltais tient à préciser l'importance de la collaboration et de l'entraide entre les ministres et les députés de l'opposition. « Quand vous êtes au gouvernement, vous avez une responsabilité d'aider vos collègues députés aussi dans l'opposition. Alors, quand ils ont un dossier et qu'ils ont besoin du gouvernement, c'est tout à fait normal qu'on s'entraide », explique-t-elle.

« Le député est un relais entre les projets des gens et le gouvernement. Il doit relayer les projets, il doit expliquer les choses. Alors, régulièrement, des députés de l'opposition vont rencontrer les ministres et défendre les projets de leurs commettants, c'est normal », ajoute Mme Maltais.

De son côté, Gérard Deltell estime que de nombreux enjeux régionaux à Québec font l'objet d'un consensus au sein des élus, peu importe leur allégeance politique.

« Dans la région de Québec, on a toujours réussi à créer le consensus pour des dossiers importants. Prenez le Colisée, par exemple. On avait chacun notre vision, mais on voulait que ça se fasse et on a tous poussé dans le même sens. Bon, on aurait peut-être voulu faire ça autrement, mais ça va se faire, on y va et on pousse de l'avant », affirme le député caquiste.

Des êtres de convictions

S'ils se vouent un respect mutuel, les trois députés tiennent néanmoins à dire qu'ils sont des êtres de convictions. « Quand on va argumenter autour d'un sujet, on va argumenter de toute notre capacité de conviction. Il ne faut pas nous demander non plus de devenir des gens qui sont sans couleur. On est coloré », lance Mme Maltais.

Sam Hamad abonde dans le même sens. « Chose certaine : vous ne pouvez pas demander à des joueurs de hockey dans une équipe : "Jouer mollo, aimez-vous". Ça va jouer. Après le match, on peut se parler », dit le député libéral en souriant.

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