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Faites vos jeux!

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QUÉBEC - À quelques heures du départ, vendredi, du premier des deux Grands Prix dans la Belle Province, celui de Québec, les paris vont bon train à savoir qui sera sacré champion de cette troisième édition.

Un texte de Manon Gilbert

Les noms qui reviennent le plus souvent sur toutes les lèvres : Peter Sagan, maillot vert du récent Tour de France, Edvald Boasson Hagen, victorieux il y a deux semaines au Grand Prix de Plouay, et Thomas Voeckler, premier champion du Grand Prix de Québec en 2010.

À ces trois noms, il faut ajouter, bien sûr, Ryder Hesjedal qui est devenu en mai le premier Canadien à remporter un grand tour en triomphant au Giro, Geraint Thomas, champion olympique de la poursuite par équipe, et Luis Leon Sanchez, gagnant de la 14e étape du Tour de France.

« J'ai regardé dans l'avion qui était là. Il y a Peter Sagan qui, à mon avis, fait vraiment figure d'épouvantail. Avec Luis Leon Sanchez, de la Rabobank, je pense que ce sont vraiment les deux coureurs, a affirmé Voeckler. Mais je ne suis pas vraiment habitué à surveiller les coureurs. Je ne suis pas du genre à marquer un coureur, j'essaie de sentir la course et après, c'est en fonction de mes jambes. »

Après une baisse de régime au terme du Tour de France et des Jeux olympiques, les coureurs retrouvent la forme pour le dernier sprint final avant les vacances.

Le parcours de Québec avec ses 16 boucles de 12,6 km, pour un total de 201,6 km, s'avère une excellente mise en jambes avec les Championnats du monde de Limburg, aux Pays-Bas, dans deux semaines.

Aux dires des athlètes, les deux parcours partagent quelques similitudes au chapitre du pourcentage des ascensions, du nombre de boucles et de l'importance du placement dans la course. Par contre, un bon résultat ne fera pas foi de tout puisque le gros du peloton roule actuellement au Tour d'Espagne.

À Montréal, avec 17 montées du mont Royal (total de 205,7 km), il faudra passer sur le braquet supérieur. Mais des sprinteurs comme Sagan, 2e en 2010 sur l'avenue du Parc, ont démontré qu'ils pouvaient y jouer leur carte.

« Oui, il y a des ascensions, mais pour moi, ce n'en sont pas de véritables. Elles sont courtes et difficiles, c'est tout, a indiqué Sagan, auteur de 16 victoires cette saison, dont trois étapes de la Grande Boucle. Je suis encore en période d'entraînement. Mais je veux obtenir un bon résultat pour moi et pour l'équipe. C'est une bonne préparation en vue des mondiaux. »

L'avantage de Hesjedal et Boasson Hagen

Le Slovaque de la Liquigas, qui se débrouille mieux en italien qu'en anglais, soutient qu'il devra se méfier de Boasson Hagen, 2e dans la Vieille Capitale en 2010.

« Le parcours me convient parfaitement. C'est bien d'être l'un des favoris. Je me sens bien. J'ai hâte à cette course. Mais la compétition sera difficile, il y a d'autres gars qui sont très forts », prétend le Norvégien de la Sky.

L'avantage de Boasson Hagen, c'est qu'il pourra compter sur un coéquipier de première classe en Geraint Thomas. Le Britannique de 26 ans a beau affirmer qu'il ne faut pas compter sur lui pour animer la course puisqu'il vient de troquer la piste pour la route, mais le spécialiste des contre-la-montre sait très bien comment se frotter les coudes lors d'un sprint.

Hesjedal est probablement l'un des autres favoris les mieux entourés avec dans sa garde rapprochée Christian Vande Velde, Heinrich Haussler et Peter Stetina. Le Britanno-Colombien de 31 ans, 4e à Québec et 3e à Montréal en 2010, se dit dans une forme resplendissante après un mois de repos chez lui, à Victoria.

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