Le rideau est tombé sur l'édition 2012 du Festival des films du monde (FFM), lundi soir, et le cinéaste turc Ismail Gunes est sorti grand gagnant, son film Atesin Dustugu Yer (Où brûle le feu) ayant été couronné du Grand prix des Amériques.
Les cinéastes québécois Claude Gagnon et Martine Chartrand sont quant à eux ressortis les mains pleines, tenant chacun deux récompenses pour leurs oeuvres.
Le Karakara de Claude Gagnon, une coproduction Canada-Japon, a reçu le prix de l'ouverture sur le monde en plus du prix de la Cinémathèque québécoise pour le long métrage canadien coup de coeur du public.
Le film Macpherson de la Québécoise d'origine haïtienne Martine Chartrand, a quant à lui reçu le 1er prix dans la catégorie des courts métrages, en plus d'être sacré meilleur court métrage canadien par le public.
Atesin Dustugu Yer, qui relate le dilemme de la famille de la jeune Ayse -- hospitalisée, rétablie, humiliée --, a également conquis la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI), qui lui a remis le prix de la Compétition mondiale.
Le prix d'interprétation féminine a été décerné à Brigitte Hobmeiner pour le film Ender der Schonzeit (Closed Season), de l'Allemande Franziska Schlotterer, une oeuvre qui a également reçu le prix du jury oecuménique.
Du côté masculin, le jury a choisi Karl Merkatz pour le prix d'interprétation pour le film Anfang 80 (Coming of Age). L'oeuvre des Autrichiens Sabine Hiebler et Gerhard Ertl a également charmé les spectateurs, qui lui ont décerné le prix du public pour le film le plus populaire.
La cinéaste péruvienne Joanna Lombardi a reçu le Zénith d'or pour le meilleur premier long métrage de fiction ainsi que le prix de la FIPRESCI de la Compétition des premières oeuvres.
Le Grand prix spécial du jury a été décerné à Invasion, de l'Allemand Dito Tsintsadze et à Miel de Naranjas, de l'Espagnol Imanol Uribe, ex aequo.
La coproduction France-Canada Le banquet de la concubine de Hefang Wei a reçu le prix du jury.