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L'éclosion de légionellose fait deux autres décès à Québec

L'éclosion de légionellose fait deux autres décès à Québec

La Direction régionale de Santé publique de la Capitale-Nationale confirme deux autres décès causés par la légionellose.

Depuis le 17 juillet dernier, un total de 65 cas de légionellose a été enregistré, dont six décès. Jeudi seulement, 16 nouveaux cas ont été signalés.

Le secteur de la Basse-Ville de Québec est le plus touché. Les autorités soupçonnent les tours de refroidissement des édifices d'être à la source du problème, puisque l'eau peut y être stagnante si le système est mal entretenu. La bactérie se trouve dans les gouttelettes en suspension dans l'air.

Lundi, la Ville et la Direction de santé publique avaient annoncé qu'elles allaient intensifier leurs mesures pour contrer la propagation de l'infection. Elles ont ainsi lancé un programme d'inspection de toutes les tours de refroidissement situées dans le périmètre concerné.

Les 68 tours de refroidissement des 28 bâtiments d'abord ciblés ont toutes été inspectées, nettoyées et désinfectées. Le périmètre a toutefois été élargi afin de limiter les contaminations croisées.

Les autorités se veulent rassurantes en mentionnant que la légionellose est une maladie qui se traite à l'aide d'antibiotiques. Elle est toutefois dangereuse pour les gens qui, par exemple, sont atteints de maladies chroniques.

Responsabilité de la Ville

Le maire de Québec, Régis Labeaume, compte mettre au clair la responsabilité de la Ville vendredi.

L'attaché de presse du maire, Paul-Christian Nolin, a rappelé que lors de l'éclosion de légionellose à Québec en 1996, un rapport avait été produit. Il comprenait notamment des recommandations relatives à l'entretien des tours de refroidissement.

« Le rapport de 1996 est très clair. La direction régionale de santé publique demande qu'un organisme gouvernemental s'occupe, justement, d'établir des normes et de faire la surveillance parce que ce n'est pas un dossier municipal. La bactérie pourrait venir de Saint-Augustin, de Lévis ou de n'importe où et les gens de Québec ne seraient pas mieux protégés même s'il y avait un règlement », a-t-il expliqué.

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