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Jean Charest ne craint pas la candidature de Jacques Duchesneau à la CAQ

Duchesneau? Même pas peur!
Agence QMI

Jean Charest a commenté pour la première fois samedi la possible candidature de Jacques Duchesneau pour la Coalition avenir Québec (CAQ). Le chef libéral s'est défendu d'avoir provoqué son saut en politique, affirmant qu'il ne redoutait pas la confrontation avec l'ex-directeur de l'unité anticollusion (UAC), mais qu'il ne sous-estimait aucun candidat.

Le chef du Parti libéral (PLQ) a souligné que c'est son gouvernement qui a embauché l'ancien directeur de l'Unité anticollision pour rédiger un rapport sur la collusion, la corruption et le trafic d'influence impliquant des firmes de construction. Ainsi, M. Duchesneau aura de la difficulté à critiquer le gouvernement libéral, qui a « mis en oeuvre les recommandations de son propre rapport », a-t-il poursuivi.

Selon Jean Charest, les libéraux ne sont pas inquiets de l'arrivée de Jacques Duchesneau dans l'arène politique. « C'est faux, vous dites qu'ils sont inquiets, moi je n'ai pas entendu cela, a-t-il répondu à un journaliste. C'est une campagne électorale et pendant une campagne électorale il va y avoir des opposants » a-t-il ajouté, en soulignant qu'il faudrait attendre un peu avant de pouvoir dire que la candidature de M. Duchesneau changerait la donne.

Le chef du PLQ a par ailleurs réitéré qu'il donnait « 8 sur 10 » à son gouvernement en ce qui concerne la lutte à la corruption. C'est après avoir entendu cette « réaction désinvolte » que Jacques Duchesneau a décidé de faire le saut dans la campagne, a révélé samedi le quotidien Le Devoir.

Jean Charest a tenu ces propos, alors qu'il s'adressait aux journalistes après avoir présenté Eleni Bakopanos, sa candidate dans la circonscription de Crémazie, à Montréal.

Députée fédérale de 1993 à 2006, Mme Bakopanos a été élue quatre fois consécutivement par les citoyens des circonscriptions électorales de Saint-Denis et d'Ahuntsic.

Mesures d'aide à la réinsertion en emploi

M. Charest était aussi entouré de Julie Boulet, Kathleen Weil et Christine St-Pierre pour préciser son plan pour la création d'emplois.

Il propose notamment des mesures pour que « les jeunes prestataires de l'aide sociale, les nouveaux arrivants et les travailleurs à faible revenu aient toutes les chances de leur côté afin d'intégrer, de réintégrer le marché du travail ou d'y demeurer de façon durable.

Jean Charest a rappelé que « le taux d'assistance sociale est aujourd'hui à son niveau le plus bas depuis 1976. » C'est au Québec où l'on a obtenu les meilleurs résultats de lutte contre la pauvreté, a insisté le chef libéral, qui a souligné que le nombre de personnes à faible revenu a « diminué de 245 000 ».

Un résultat que le chef du PLQ attribue au plan d'action de 4,2 milliards de dollars, lancé par le gouvernement libéral dès 2004 pour lutter contre la pauvreté. Le plan a été reconduit avec une enveloppe de 7 milliards de dollars en 2010, a ajouté Jean Charest.

Durant les mandats du PLQ, le revenu des familles à faible revenu a connu une augmentation de 30 %, selon Jean Charest.

Le chef du PLQ n'a pas manqué de décocher des flèches à l'endroit de Pauline Marois du Parti québécois en évoquant les allocations familiales « coupées » par l'ex-ministre du gouvernement péquiste.

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