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Compétition officielle, Festival de Cannes: «De rouille et d'os» de Jacques Audiard (PHOTO & VIDÉOS)

Photos: «De rouille et d'os» de Jacques Audiard
UGC

Qui?

Jacques Audiard débarque sur la Croisette avec son sixième film. Le réalisateur français, d'abord scénariste, était parvenu à convaincre dès son premier long métrage, Regarde les hommes tomber avec Mathieu Kassovitz et Jean-Louis Trintignant. Sur mes Lèvres avec Emmanuelle Devos (au jury du festival cette année) et Vincent Cassel marque un début de consécration avec trois Césars. Ses films seront par la suite toujours primés, De battre mon coeur s’est arrêté ou Un Prophète rencontrant même un succès certain en salles.

Avec?

Marion Cotillard, actrice la plus bankable du moment côté frenchies. Entre un rôle dans le prochain James Gray et celui dans le blockbuster estival qu’est le Batman de Christopher Nolan, Marion prend même le temps de se faire broyer les jambes par un orque. Enfin, révélation en partenaire masculin, le belge Matthias Schoenarts (Bullhead) est une véritable gueule mutique. Son compatriote Bouli Lanners complète le tableau.

Présence à Cannes?

Dépucelage. C’est la première fois que Marion Cotillard monte les marches pour un film en compétition. Anecdote que Laurent Weil s’empressera de répéter lorsqu'elle les foulera d'un pas assuré. Pour Jacques Audiard, c’est un passage beaucoup plus fréquent. Il a suivi les étapes du festival avec son premier film sélectionné à la semaine de la critique, puis le Prix du scénario en 1996 pour Un héros très discret avant le Grand Prix du jury en 2009 Pour Un prophète.

Synopsis?

"Stéphanie est dresseuse d'orques au Marineland d'Antibes. Un jour, le spectacle tourne au drame. Stéphanie se retrouve en fauteuil roulant après avoir perdu ses jambes et pas mal d'illusions. Ali, un ami, père d'un enfant de cinq ans, va l'aider simplement, sans compassion, sans pitié, à revivre."

Ce qu’il faut retenir?

Adaptation d’un recueil de nouvelles de l’écrivain canadien Craig Davidson, De rouille et d’os est peut être la dernière chance d’apercevoir Marion Cotillard dans un film français avant qu’Hollywood ne coopte définitivement sa carrière. C’est aussi l’occasion de parler de mélo trash avec Jacques Audiard. Au choix.

La critique des Inrockuptibles Pas de bras, pas de chocolat !”, disait Omar Sy dans Intouchables.

“Pas de cannes, Cannes!”, semble répliquer Jacques Audiard. Deux ans après le triomphe critique et public d’Un prophète, le cinéaste est de retour après avoir longtemps suivi le rythme d’environ un film tous les quatre ans.

Autant le dire tout de suite, cette rapidité nouvelle n’est en rien synonyme de film bâclé ou mineur. Si De rouille et d’os a peut-être été plus simple à fabriquer qu’Un prophète, notamment en termes de casting, il reste un film dense, chiadé et prenant de bout en bout, qui ne pâtit absolument pas de l’éclat du précédent.

Quelles que soient les affinités avec le cinéma de Jacques Audiard, quel que soit le jugement que l’on porte sur ses films, force est de constater que De rouille et d’os est parfaitement réussi. Même si on n’a pas encore vu l’ensemble des films cannois, il se pose déjà comme l’un des candidats sérieux à la Palme d’or.

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Image & Vidéo?

Une bande-annonce et plusieurs extraits ont été mis en ligne, à découvrir dans le vidéorama ci-dessous:

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