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« Sexe, l'expo qui dit tout ! »: le Musée des sciences et de la technologie augmente l'âge minimal d'admission

16 ans au moins pour voir « Sexe: l'expo qui dit tout ! »
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Le Musée des sciences et de la technologie du Canada, situé à Ottawa, a dû hausser subitement l’âge d'admission minimal de sa prochaine exposition, après qu'une cinquantaine de personnes aient formulé des plaintes et que le ministère du Patrimoine canadien ait été saisi de la question.

Intitulée « Sexe: l'expo qui dit tout ! », l'exposition controversée doit ouvrir ses portes vendredi. Au moins un groupe de pression exige qu'elle soit tout simplement annulée. Par conséquent, le vice-président aux affaires publiques et au marketing Yves St-Onge a annoncé que l'âge d'admission des enfants non accompagnés passera de 12 à 16 ans.

La direction du musée a également décidé de retirer une vidéo montrant explicitement le fonctionnement de la masturbation. « La plupart de ceux qui l'ont vu l'ont trouvé trop osé », a affirmé M. St-Onge.

Le bureau du ministre du Patrimoine canadien James Moore s'est dit très préoccupé par le contenu de cette exposition. Conçue par le Centre des sciences de Montréal et destinée aux adolescents de 12 ans et plus, celle-ci a pour but de compléter les programmes scolaires d'éducation sexuelle.

Une insulte aux contribuables

Interrrogé mercredi sur le sujet, le porte-parole du ministre Moore, James Maunder a rappelé que « le but du Musée des sciences et de la technologie est de favoriser la culture scientifique et technologique partout au Canada. Il est clair que cette exposition ne rentre pas dans le cadre de ce mandat. Son contenu n’est pas défendable, c’est une insulte aux contribuables », a-t-il ajouté.

Selon M. St-Onge, les discussions entre le bureau du ministre et le musée n'ont donné lieu à aucune directive. « Ils nous ont appelés pour poser un certain nombre de questions, mais n'ont rien exigé de notre part. » M. St-Onge a ajouté qu'il n'avait pas l'autorisation de divulguer la nature précise de la conversation.

L'exposition - qui a déjà été présentée à Montréal en 2010 et à Regina l'an dernier - avait fait l'objet de très peu de plaintes jusqu'à maintenant. La relationniste du Centre des sciences de Montréal Julie Mailhot est catégorique: « Il n'y a eu aucune controverse, absolument aucune. »

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