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«Fake news» et acceptabilité sociale

Le rêve d'un pactole pétrolier n'est pas nouveau au Québec.
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malerapaso via Getty Images

En décembre dernier, dans un texte publié dans le HuffPost j'écrivais : « Dans un effort désespéré pour proclamer qu'elle a un simulacre d'acceptabilité sociale, l'industrie, avec la complicité du gouvernement, prétend qu'elle peut procéder si elle a l'accord de quelques élus locaux.» Nous en voyons une preuve flagrante dans l'interprétation fantaisiste que la MRC La Côte-de-Gaspé fait d'un sondage de la firme Segma. Parmi les constats qu'elle fait dans son communiqué, la MRC affirme qu'« projets d'exploitation pétrolière; dans son

Un forage dit exploratoire est tout aussi dangereux sur le plan environnemental qu'un forage d'exploitation, peut-être même plus, car au stade exploratoire, on ne connaît pas encore la structure géologique du sous-sol.

Certes, ni la MRC La Côte-de-Gaspé dans son communiqué, ni les promoteurs (Junex, Pétrolia/Péridae) dans leurs communications n'ont prêté serment de dire la « vérité, toute la vérité, rien que la vérité ». Cependant, ce communiqué devient tendancieux en omettant de dire que de nombreux citoyens appuient le projet à la condition qu'on n'utilise pas la fracturation, d'autant plus que cet appui conditionnel exige de ne pas compromettre la qualité de l'eau. De nombreux groupes et citoyens informés ne sont pas dupes. Au niveau de l'acceptabilité sociale, mensonges et demi-vérités font tous partie de l'arsenal des FAKE NEWS.

Avril 2018

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