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Peut-on vivre dans la dignité?

Nous avons beaucoup entendu parler de «mourir dans la dignité», mais nous sommes-nous assurés de vivre dans la dignité avant d'en arriver là? La vie est ainsi faite que la maladie, les blessures ou les accidents modifient la qualité de vie. Or, trop souvent, nous ne sommes pas préparés à faire face à ces inconvénients et à leurs conséquences.
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Nous avons beaucoup entendu parler au cours des derniers mois de mourir dans la dignité, mais nous sommes-nous assurés de vivre dans la dignité avant d'en arriver là? En effet, la vie est ainsi faite que la maladie et les blessures ou les accidents modifient la qualité de vie et parfois, réorientent le cours du reste de la vie des gens. Or, trop souvent, nous ne sommes pas préparés à faire face à ces inconvénients et à leurs conséquences.

La maladie a toutes sortes de conséquences sur la vie des gens. Elle affaiblit, amaigrit ou enfle et gonfle les gens. Dans tous les cas, elle a un impact sur la qualité et même sur la durée de vie. Il faut admettre que la maladie fait partie du processus de sélection naturelle menant à l'extinction de certaines personnes prématurément ou à plus long terme. Pourquoi mourir à petit feu?

La maladie ou les accidents nous enlèvent nos parents ou même nos enfants que nous soyons prêts ou non à faire face à de tels événements. Or, combien d'énergies sont dépensées par chacun ou chacune pour se débarrasser de la maladie ou vivre avec? Que l'on ait à faire appel aux médecins, pharmaciens ou au réseau de la santé pour survivre ou carrément se débarrasser des malaises, beaucoup d'efforts sont déployés pour éviter ou amoindrir les inconvénients.

Or, dans de telles situations, nos priorités changent, le focus de notre vie passe de la joie de vivre le moment présent à celui de retrouver le plaisir de vivre. Pour certains, ce sera « mission accomplie », pour d'autres, une réorientation de la vie de tous les jours vers une amélioration tout au moins partielle de la qualité de vie et pour certains, un long calvaire dont la durée est inconnue même s'il n'y a aucun espoir d'amélioration de leur état de santé.

Les maladies diffèrent l'une de l'autre et n'ont pas les mêmes conséquences sur les gens affectés, mais elles ont toutes une influence sur la qualité de vie de l'entourage des blessés ou des gens malades. En effet, la perte de la santé temporaire ou permanente entraîne des dommages collatéraux sur l'entourage des malades. La souffrance, quoique différente, n'est pas exclusive aux malades. La famille et l'entourage de la personne malade vivent aussi avec un état de santé réduit en adaptant leur rythme de vie à celui de la personne malade.

En plus de faire des efforts pour se protéger et éviter d'attraper les maladies contagieuses, l'entourage immédiat adapte ses activités à celles de la personne malade : rendez-vous médicaux, incapacité d'effectuer certaines tâches, discussions interminables sur la suite des événements, ou autres conséquences.

Or, y a-t-il quelqu'un qui n'a pas une personne malade dans son entourage? Il suffit de commencer à parler de ses propres maladies ou de celles des gens de notre entourage pour que les gens se confient en nous énonçant les maladies les affectant personnellement ou affectant leur entourage. Cela devient un sujet de conversation pouvant durer des heures. Ce n'est pas pour rien que les gens vieillissants s'identifient aux « tamalou ».

Ce ne sont pas des discussions agréables, mais elles peuvent être l'occasion de découvrir des trucs pour amoindrir la douleur ou apprendre l'existence d'une ressource qui pourrait aider à combattre la situation à laquelle nous faisons face.

Il faut se faire à l'idée que la maladie, les blessures et les accidents font partie de la vie, même s'ils nous empoisonnent l'existence. Comment s'y préparer? Il ne semble pas y avoir de solution miracle. Cependant, une chose est certaine, vivre avec la maudite maladie ou vivre dans son entourage, c'est déprimant et cela mine notre existence.

Doit-on vraiment endurer en silence? Comment réagir?

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