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Nelson Mandela et l'islamisme radical

En lisant récemment des citations de Nelson Mandela, j'ai réalisé que l'islamisme radical demeure mal compris et que les dirigeants politiques n'ont pas la bonne approche.
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En lisant récemment des citations de Nelson Mandela, j'ai réalisé que l'islamisme radical demeure mal compris et que les dirigeants politiques n'ont pas la bonne approche pour s'y attaquer.

En effet, que ce soit à cause du djihadisme ou de l'islamisme radical, les attaques trop nombreuses dont le monde est témoin actuellement correspondent toutes à ce que Mandela définissait comme la lutte contre la liberté. Il affirmait ce qui suit : «Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit.»

Les Français ont vécu plusieurs événements sombres au cours des derniers mois, illustrant tous la lutte contre la liberté dans ce beau pays dont la devise demeure «Liberté, Égalité, Fraternité.»

La France a ses fautes et, comme tout individu, on peut affirmer qu'elle a les défauts de ses qualités. Voulant probablement aider, et prôner la fraternité et l'égalité, elle a accueilli de nombreux réfugiés de l'Afrique du Nord depuis plusieurs décennies, mais la France semble avoir oublié de vérifier l'existence de suffisamment de structures nécessaires pour accueillir correctement tous ces gens.

Ce qui explique que l'on voit de plus en plus des ghettos regroupant des immigrés qui ne s'intègrent pas adéquatement à la société d'accueil, parce que les emplois et le logement ne sont pas toujours disponibles ou accessibles pour eux. C'est ensuite de ces endroits qu'émergent les radicaux qui s'attaquent à la France, à la liberté et à la société différente de leurs origines.

Or, Nelson Mandela disait aussi : «Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient notre associé.»

Mais il est peut-être trop tard pour atteindre la paix de cette façon en France et à travers le monde.

Les musulmans sont actuellement considérés au banc des accusés dans plusieurs pays et, malheureusement, leurs leaders ne se lèvent pas pour amorcer une démarche de discussion, de négociation, d'identification de solutions. On les voit seulement après des événements tragiques, dire que cette violence ne reflète pas leur religion. C'est trop peu, trop tard.

Plusieurs dirigeants politiques s'approprient la citation du grand dirigeant sud-africain : «Le courage n'est pas l'absence de la peur, mais la capacité de la vaincre.» Cependant, ils oublient que le leader de la lutte contre l'apartheid mentionnait ceci : «Un combattant de la liberté apprend de façon brutale que c'est l'oppresseur qui définit la nature de la lutte, et il ne reste souvent à l'opprimé d'autres recours que d'utiliser les méthodes qui reflètent celles de l'oppresseur.»

On imagine mal que nos armées se transforment en petits groupes de rebelles s'infiltrant dans les mosquées pour égorger les imams, triste sort réservé au père Jacques Hamel dans un petit village français tout récemment, mais doit-on envisager des petits groupes s'infiltrant dans des villages occupés par l'État islamiste pour attaquer la racine du mal?

Les armées bombardant des villes entières ne semblent pas éradiquer le problème. Comment alors détecter les oppresseurs déjà installés dans des pays, régions ou villes ciblées? Et comment faire cesser cette propagande haineuse où les gens sont soit croyants, soit mécréants?

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